Plusieurs syndicats d'internes (ISNI, FNSIP-BM, SNIO) et de chefs de clinique (ISNCCA) estiment que l'entrée en vigueur de la réforme du 3e cycle en cette rentrée universitaire s'effectue dans la « précipitation » et qu'elle met en danger la qualité de la formation des étudiants en santé de demain.
La réunion, mardi, de la Commission nationale des études de maïeutique, médecine, odontologie et pharmacie (CNEMMOP), organisée au lendemain d'un premier rendez-vous en urgence au ministère de la Santé, n'a pas permis de rassurer ces futurs professionnels, qui redoutent un « fiasco » de cette réforme. « Les options précoces (accessibles pendant un DES, NDLR) ne sont pas encore définies malgré nos demandes répétées », écrivent les syndicats, furieux que les candidats des dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) aient à choisir leur future spécialité sans toujours connaître dans le détail les modalités de leur cursus, les textes n'étant pas finalisés.
Internes et chefs dénoncent un « semblant de concertation » et demandent que leurs voix soient réellement entendues.
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