Clermont-de-l’Oise (60)
Dr Nicole Batlaj
Les crimes contre l’humanité trouvent une première définition en 1945 et plus tardivement dans l’article 7 du statut de Rome (1952).
Le texte s’articule autour de l’indéfinissable : « C’est une violation délibérée et ignominieuse des droits de l’homme. » Les termes sont trop flous, laissent un espace permissif ou l’innocence prend appui sur « l’obéissance aux ordres » !
Comment aujourd’hui peut-on qualifier l’horreur ?
Les gaz employés au cours de la première guerre mondiale, les autres les plus silencieux utilisés en masse dans les camps de concentration nazis, n’ont pas soulevé autant d’indignation que les armes chimiques syriennes.
Comment expliquer ce qui nous indigne aujourd’hui, et moins hier ?
Cette menace tente de nous faire ignorer les nombreuses barbaries d’ailleurs.
Existe-t-il des moyens d’extermination plus moraux que d’autres ?
Les gaz syriens sont-ils plus nocifs que les bombes au plutonium-uranium ? Sont-ils moins barbares que la destruction de villages entiers, et des villes avec leurs habitants ? Sont-ils plus abjects que la torture ?
Il n’existe pas de guerre juste, chacune d’entre elles prodigue son lot de meurtriers « justifiés ».
Les propos politiques veulent une discrimination entre l’horreur « inacceptable » et l’autre moins importante, l’erreur est de vouloir la hiérarchiser.
Toutes les guerres sont monstrueuses, parce qu’elles révèlent à chaque être humain le visage de sa cruauté.
Faut-il supprimer le bac ?
Sèvres (92)
Dr Louis-Dominique Van Egroo
Oui sans hésitation car au niveau des études médicales mais aussi paramédicales, il ne permet plus de rentrer directement. Il fallait déjà un concours pour médecine, pharmacie, dentaire… mais cela a été entendu à sage-femme, kinésithérapie, infirmier… Il ne reste plus que puéricultrice qui ne demande pas un concours !
Ces concours et autres préparations sont devenus un vrai centre de coût, l’État ferme les yeux sur une bonne partie de cette organisation.
Petit à petit le bac n’a plus aucune utilité non plus dans le secteur de la santé et constitue un centre de coût pour la société.
Monsieur le ministre Peillon, supprimez le bac au plus vite et ne gardez que le contrôle continu de toute manière avec des 90 % de réussite il n’a plus aucune crédibilité.
Laissez-nous travailler !
Paris (75)
Gérard Noët*
Nos confrères ORL s’opposent à l’utilisation en officine de pharmacie des tests de dépistage rapide d’orientation diagnostique des angines à streptocoque A. Depuis quelques années, les dirigeants politiques disposent par voie de décrets ou d’arrêtés d’autoriser ces TDR pour différentes maladies lourdes dont le VIH, faisant foin de la difficulté de l’exercice de la biologie médicale, difficulté qu’ils ont su évaluer par là l’ordonnance Ballereau qui impose une accréditation de la profession. Les biologistes n’avaient pas attendu le bon Dr Ballereau pour mettre en place un contrôle de qualité et le Guide de Bonne Exécution des Analyses mais il faut bien occuper les énarques, fussent-ils docteurs en médecine au départ. Le grand problème de nos dirigeants politique réside sur une incompétence ubiquitaire qui, sous des prétextes divers et variés, empêche le corps médical de travailler. S’il vous plaît, mesdames et messieurs des cabinets ministériels, de l’IGAS, de la Cour des comptes, laissez-nous travailler librement et assumer nos responsabilités professionnelles, civiles, pénales et déontologiques. Laissez-nous travailler.
* Pharmacien biologiste médical
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