« Je suis surpris de voir à quel point le burn out est redouté par les futurs confrères, c'est au-delà des moyennes habituelles. J'attribue ce résultat aux récents événements tragiques (suicides d'un PU-PH à Paris et d'un interne à Marseille, NDLR) mais aussi aux actions de sensibilisation qui sont de plus en plus nombreuses. A côté des réseaux d'urgence psychosociale mis en place par les associations d'internes dans les facultés, l'Ordre des médecins et un groupe de travail de la commission nationale des études (CNEMMOP) travaillent sur les nécessaires actions de prévention à mener.
L'inquiétude exprimée sur le tiers payant est difficile à interpréter. En revanche, ce sondage confirme que les jeunes ne sont pas hostiles au principe du développement professionnel continu et à la recertification si elle est cohérente et protectrice pour les médecins. Notre système de santé manque cruellement d'évaluation, qu'il s'agisse des stages, des enseignements, des pratiques professionnelles... La France est en retard sur des pays comme le Canada. Les jeunes sont favorables à cette évolution, de même qu'ils encouragent la dynamisation des carrières et la possibilité de changer de spécialité en cours de carrière en passant un second DES. »
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