Le 31 août a marqué le top départ de la procédure définitive de choix des futurs internes, à l’issue des épreuves nationales classantes (ECNi) 2021. Plus de 9 000 étudiants sont invités, jusqu’au 17 septembre, à remplir leur choix d’affectation. « Le Quotidien » présente le bilan du premier jour de procédure, où 598 étudiants – hors CESP et service de santé des armées – ont choisi leur spécialité.
« Comme l’année dernière, c’est l’anesthésie-réanimation qui est première en termes de nombre de postes choisi par le haut du classement », détaille le Dr Raphaël Simon, qui analyse la synthèse de cette première journée. Ancien interne en santé publique, il a co-fondé ObvieApps, une application pour aider les futurs internes à mieux visualiser l’avancée des choix de postes.
L’anesthésie-réanimation, suivi de l’ophtalmologie, de la médecine cardiovasculaire, dermatologie et la médecine générale marquent le top 5 des spécialités choisies par les meilleurs élèves, en nombre de postes pourvus.
Le nombre de postes offerts variant largement d'une spécialité à l'autre, c'est en réalité le taux de remplissage qui démarque les disciplines les plus prisées. Et comme en 2020, la chirurgie plastique, reconstructive et esthétique culmine en tête des spécialités plébiscitées. En une seule journée, 64 % des postes d’internes en chirurgie plastique ont trouvé preneur. Elle est suivie par l’ophtalmologie – avec 49 % des postes pourvus dès la première journée – la dermatologie (40 %), les maladies infectieuses et tropicales (37 %) et la néphrologie (32 %).
En comparaison avec la promo précédente, l’infectiologie perd légèrement son attrait. Alors qu’elle se situait en 2020 à la 2e place des spécialités choisies par les 600 meilleurs internes – devant la dermatologie et l’ophtalmologie – elle est, cette année, retrogradée à la 4e place.
La médecine générale, choix de major !
Une fois n’est pas coutume, la major des ECNi 2021, Marie Ahyerre, a choisi d’exercer la médecine générale à Bordeaux. En 2020, il fallait attendre la 14e place du classement pour voir apparaître le premier vœu de médecine générale. Malgré ce choix fort, pas réellement d'effet major cette année : seuls deux étudiants sur les 100 premiers deviendront généralistes… « À la fin de cette première journée, la médecine générale représentait moins d’1 % des choix des internes », ajoute Raphaël Simon. Un pourcentage stable par rapport aux promos précédentes.
Top des villes
Sans surprise, les villes les plus prisées par les 600 meilleurs élèves n'évoluent que peu, le trio de tête restant Paris, Lyon et Bordeaux, suivis cette année de Montpellier et Nantes. Le 1er septembre, près de 20 % des postes lyonnais étaient déjà pourvus, 16% des bordelais et 11% des parisiens.
Enfin, au soir du 31 août, sept spécialités restent boudées par les internes. Aussi, la génétique médicale, la chirurgie orale, la chirurgie thoracique et cardiovasculaire, l’allergologie, la chirurgie vasculaire, la santé publique et la médecine du travail n’ont pas trouvé un seul preneur parmi les 600 premiers.
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