L'Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (AFFEP) interroge, à la faveur de deux enquêtes en ligne, les étudiants et internes sur l'attractivité de la spécialité (stages, risque professionnel, etc.) et l’opportunité de création d'un « co-DES » spécifique à la prise en charge de l'enfant et de l'adolescent (PEA).
La question du co-DES a déjà été évoquée en 2017 lors de la réforme du 3e cycle. Les internes intéressés peuvent déjà suivre une option PEA d'un an (allongeant leur DES à cinq ans). Mais dans la communauté universitaire, certains plaident pour que l'option devienne un diplôme à part entière. « La pédopsychiatrie s'est autonomisée en Europe. Six semestres en moyenne sont nécessaires pour être formés. La France fait bande à part », explique l'AFFEP. La filiarisation permettrait surtout de former plus rapidement un nombre accru de pédopsychiatres. La spécialité a perdu, entre 2007 et 2016, la moitié de ses effectifs alors que les besoins de prise en charge (troubles de l’apprentissage ou de l’attention, décrochage scolaire, violence, harcèlement, radicalisation) augmentent.
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