ou sur les conséquences de ce rythme de travail. 

Renforts

Ces derniers jours, l'ISNI a reçu plusieurs renforts. Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) appelle depuis vendredi les internes de médecine générale à se joindre au mouvement de grève à compter du 10 décembre.

L’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) déposera de son côté un préavis de grève pour la journée de mobilisation hospitalière du 17 décembre. « Notre épuisement participe à la crise du système de santé et doit cesser, explique Marianne Cinot, présidente de l'ISNAR-IMG. Les internes ne sont pas la variable d’ajustement d’un système déficient. Nous sommes avant tout des soignants en formation. » 

Le syndicat réclame le respect strict du temps de travail réglementaire, assorti de sanctions financières en cas de non-respect. L'ISNAR-IMG veut aussi un encadrement des demi-gardes de début de nuit. « Ces demi-gardes en semaine sont pratique courante mais n'ont pas d'existence légale », assure le syndicat qui souhaite aussi une revalorisation des salaires. 

Côté seniors enfin, les organisations représentatives des personnels médicaux hospitaliers et hospitalo-universitaires (APH-JM, CMH, INPH et SNAM-HP) soutiennent la grève de leurs jeunes confrères. « Les organisations d'internes ont décidé de rejoindre le mouvement social qui touche les hôpitaux depuis des mois, notent-elles dans un communiqué commun. Il est important de leur montrer que les praticiens seniors sont solidaires de leur action. »