ECNi 2016: finalement tout (ou presque) s'est bien passé pour les carabins

Publié le 22/06/2016
ecni

ecni
Crédit photo : Flickr / bfishadow

C'est peu de le dire : cette première édition des épreuves classantes nationales en version numérique était attendue avec apréhension par les externes. En effet pour la première fois 8572 inscrits devaient composer sur tablette tactile dans 34 centres d’examens. Or depuis deux ans les ECNi blancs avaient connu de nombreux ratés techniques : surcharge des serveurs, annulation des épreuves, les étudiants en médecine se sont même surnommés la #Promocrashtest. Une situation qui rajoutait au stress habituel déjà vécu par les externes en temps normal.

Mais finalement les trois journées d’épreuve se sont déroulées sans accroc majeur au niveau du fonctionnement. Les étudiants se plaignant plus des sujets ou des énoncés que des modalités techniques.

 « Nous avions préparé des plans de secours face à certaines situations. Nous avions donc une capacité de réaction organisée. Il n’y a pas eu de vraie crise, pour certains petits accrocs la résolution a été fluide et prévue » explique Philippe Le Lan responsable qualité au sein du CNG (Centre National de Gestion) en charge de l’organisation de ces ECNi.

Finalement, les principaux couacs de l’examen ne sont pas venus de soucis techniques. Lors de la deuxième journée plusieurs étudiants ont signalé que l’IRM du myélome sur laquelle ils travaillaient n’était pas anonymisée et comportait la date et le nom et prénom du patient.

Autre problème remonté par les étudiants, l’un des sujets donnés lors des ECNi aurait déjà été traité par des étudiants lyonnais lors d’une conférence de révision. Si aucune décision n’a encore été prise à ce sujet, le CNG pourrait prendre des mesures pour rétablir l’équité, par exemple en donnant la même note à tout le monde sur ce dossier...

Malgré tout cette première édition des ECNi peut donc être considéré comme un succès global, comme s’en est félicité Marisol Touraine en visite cet après-midi dans les locaux du CNG. La ministre a d’ailleurs rappelé qu’il s’agissait là d’une « première mondiale ». « Nous avons eu quelques sueurs froides en décembre après les ECNi blancs mais les mesures nécessaires ont été prises pour aboutir aujourd’hui à cette belle réussite » a affirmé Marisol Touraine. Grâce à cette numérisation, fini les journées de correction à rallonge pour le jury. Les étudiants se rongeront également les sangs moins longtemps puisque les résultats seront annoncés dès le 29 juin.

ECN

Source : lequotidiendumedecin.fr