C’était le dernier texte de cadrage attendu pour la réforme du 2e cycle. Publié ce jeudi au Journal officiel, l’arrêté fixant les modalités de la procédure nationale d’appariement pour l’accès au troisième cycle des études médicales est enfin paru. Il précise le mode de fonctionnement du « matching » qui va remplacer notamment les épreuves classantes nationales (ECNi) pour déterminer les spécialités et subdivisions de futurs internes.
C’est le centre national de gestion (CNG) qui est chargé d’organiser la procédure. Peuvent y participer « les candidats ayant validé le deuxième cycle des études de médecine et obtenu la note minimale aux épreuves de validation des connaissances et des compétences ». En effet les étudiants doivent obtenir la note minimale de 10 sur 20 aux examens cliniques objectifs structurés (Ecos) et celle de 14 sur 20 pour les connaissances de rang A lors de l’examen dématérialisé national (EDN) organisé en début de la 6e année. La note obtenue sur les connaissances de rang B est pondérée selon les spécialités, idem pour certaines « stations » des Ecos. En plus des résultats à ces épreuves, des « points de valorisation sont attribués au parcours de formation ».
Pour la procédure d’appariement ces trois éléments sont donc pris en compte, l’EDN représentera 60 % de la note, les Ecos 30 % et le parcours personnel 10 %.
Plus un classement mais des classements
Les étudiants auront connaissance des notes obtenues à chacune de ces épreuves au fur et à mesure, ce qui leur permettra de connaître « (leur) positionnement relatif obtenu par rapport aux autres candidats dans chacun des groupes de DES ». En effet exit le classement unique post ECNi, le futur interne aura 13 classements par groupe de spécialités.
« La procédure nationale d’appariement est précédée d’une phase de simulation de résultats de vœux d’affectation fictifs émis par le candidat », précise l’arrêté. Ces résultats « ne préjugent pas des résultats officiels et définitifs de la procédure nationale d’appariement de l’année universitaire en cours ».
Concrètement pour la procédure d’appariement sont pris en compte pour l’affectation : les vœux des candidats par spécialité et par subdivision, par ordre de priorité décroissante, le nombre de postes ouverts par spécialité et par subdivision et les résultats obtenus par les étudiants aux différentes épreuves (EDN, Ecos, points de valorisation).
« Des coefficients de pondération des résultats obtenus aux épreuves dématérialisées et aux examens cliniques objectifs structurés sont appliqués en fonction des vœux de spécialités exprimés par le candidat. Cette pondération s’applique en prenant en compte les regroupements de spécialités », détaille l’arrêté.
La procédure nationale d’appariement est ensuite réalisée grâce à l’utilisation d’un algorithme, alimenté par les différentes notes obtenues par les candidats, pour chacun des groupes de spécialités.
« Les éventuels candidats classés ex aequo en fonction de la note globale seront départagés selon la meilleure note obtenue aux épreuves de validation des connaissances, puis le cas échéant, selon la meilleure note obtenue aux épreuves de validation des compétences, puis le cas échéant, selon la meilleure note attribuée au parcours de formation », précise l’arrêté.
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