La réforme du 2e cycle repoussée d’un an, les dernières ECNi se tiendront en 2023

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Publié le 28/04/2020
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Au début du mois d’avril, la conférence des doyens de faculté avait demandé, en raison de la crise sanitaire, le report d’un an de la réforme du 2e cycle, qui prévoit notamment la fin des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi). Une demande formulée aussi par les étudiants, à condition de pouvoir faire bénéficier les étudiants au plus tôt des réformes des programmes attendues avec impatience.

Dans une lettre adressée la semaine dernière à l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) et à la conférence des doyens, les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur confirment le report d’un an de la réforme. « Nous comprenons que la situation sanitaire, induisant une mobilisation des enseignants et des étudiants vers les soins, ainsi que la fermeture des universités, rendent irréalisable le calendrier originel de la réforme du deuxième cycle », écrivent les deux ministères de tutelle.

Derniers ECNi en 2023

Olivier Véran et Frédérique Vidal proposent donc de décaler la tenue des dernières Ecni, qui n'auront donc pas lieu en 2022 comme prévu mais au deuxième semestre 2023, pour la promotion débutant le deuxième cycle à la prochaine rentrée universitaire. En revanche, reconnaissant qu’un « travail significatif » a d’ores et déjà été effectué, il doit pouvoir « bénéficier aux étudiants dès que possible ». Le nouveau référentiel des connaissances du second cycle sera donc mis en œuvre dès la rentrée 2020, et ce sont ces savoirs qui seront évalués lors des ECNi 2023. Par ailleurs le certificat de compétences cliniques devra aussi être remplacé pour la promotion 2020-2023 par des examens cliniques objectifs et structurés (ECOS) établis à partir de situations cliniques, dans chaque UFR. 

Pour la promotion supplémentaire qui devra passer les ECNi en 2023, l’Anemf demande des garanties avec l’amélioration de la docimologie de l’ECNi 2023, ainsi qu’une pondération des questions selon les spécialités.


Source : lequotidiendumedecin.fr