En l’absence de bug l’année dernière, les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé voulaient se passer cette année d’épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) tests. Une économie qui ne passait pas auprès des étudiants en médecine qui ont finalement obtenu gain de cause, au moins en partie.
Lors de la dernière réunion du comité de pilotage des ECNi 2019, le principe d’une épreuve blanche en mars, comme cela était le cas les années précédentes a finalement été acté. Mais en 2019, ce n’est plus le centre national de gestion (CNG) qui va s’en occuper mais le Système informatique distribué d’évaluation en santé (SIDES). Le CNG restera chargé des épreuves de juin. « Les procédures ne pouvant être testées à nouveau, aucun problème technique ne saurait être toléré suite aux justifications et engagements pris par le CNG et les ministères », souligne l’association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf). Opposée à ce transfert du CNG vers le SIDES, l’association explique dans un communiqué avoir demandé, « à ce que la plateforme SIDES adapte son interface de manière à être la plus ressemblante possible à celle du CNG ».
Dans les conditions réelles
Le syndicat a également obtenu que ces ECNi blanches se déroulent dans les mêmes conditions qu’en juin, avec tous les étudiants de 6e année composant en même temps à la même heure durant trois jours. Le passage du CNG au SIDES avait fait craindre un moment à une impossibilité devant l’incertitude pour les serveurs du SIDES à supporter la connexion de 8 000 étudiants en même temps. Mais pour l’Anemf, un entraînement dans les conditions réelles était le seul moyen d’obtenir « un classement national fiable ». Afin de mettre à l’épreuve les serveurs SIDES, un test de charge sera donc organisé le 23 janvier sur des sujets « de qualité ECNi ». L’Anemf encourage tous les étudiants à participer à cette courte épreuve « afin d’assurer la bonne tenue des épreuves de mars ». Une note et une correction seront transmises aux futurs internes à l’issue de ce test, mais pas de classement car non représentatif sur un examen en format court.
Sans avoir obtenu gain de cause sur tous les points, l’Anemf se réjouit malgré tout de la tenue de ces ECNi d’entraînement. « Elles seront pour la première fois de réelles épreuves d’entraînements, sans objectifs de vérifications techniques justifiant cette organisation. Ainsi, leur tenue chaque année ne devra plus être remise en cause. »
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