Mardi 14 février, entre 4 500 (selon la préfecture de police de Paris) et 10 000 médecins (selon les syndicats) ont défilé dans les rues de Paris pour protester contre la proposition de loi Rist et pour réclamer de meilleurs tarifs et conditions d'exercice.
Dans la foule de manifestants, des médecins des quatre coins de la France sont venus spécialement pour l'occasion. Ils nous expliquent les raisons de leur mécontentement :
Du côté des représentants de médecins, l'union était de mise. La manifestation, lancée à l'appel des syndicats de médecins libéraux représentatifs (MG France, CSMF, FMF, SML et UFML-S) fin janvier, a réuni aussi bien les internes (représentés par l'Isnar-IMG et l'Isni), que les médecins remplaçants (représenté par ReAGJIR), l'association SOS médecins, le collectif Médecins pour demain, le Collège de médecine générale (représenté par le PR Paul Frappé) ainsi que les hospitaliers de l'intersyndicale APH.
Et fait historique, le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) a également pris part à la manifestation.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique