Cette fois, c'est la hiérarchie de l'Eglise catholique qui s'en mêle… Alors que des voix se sont élevées ces jours derniers dans la sphère catholique contre les initiatives du gouvernement en matière d'IVG et de campagne Sida, l'archevêque de Paris, a vivement critiqué vendredi le gouvernement sur ces deux dossiers.
A propos de la proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet qui sera débattue le 1er décembre à l'Assemblée, le cardinal Vingt-Trois a critiqué un projet "très grave" dont l'objectif, selon lui, est "de faire la promotion de l'avortement comme l'issue normale d'une grossesse". "Si la loi se met à faire la police sur les sites, il va falloir embaucher plus de 10 000 fonctionnaires, parce que s'il y a un terrain où règne l'anarchie la plus complète, c'est bien celui-là", a ironisé l'archevêque dans son entretien hebdomadaire à Radio Notre-Dame. Et de s'interroger : "Quelle est l'obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l'avortement comme point d'intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste, ça, je ne sais pas".
Interrogé également à propos des affiches d'une campagne de prévention du sida mettant en scène des couples d'homosexuels enlacés, que des municipalités de droite ont fait retirer, le cardinal a dénoncé "un mauvais coup supplémentaire porté à l'éducation affective des jeunes". "Je pense que ce n'est pas éducatif de montrer que la sexualité humaine est un vagabondage permanent", a-t-il dit, tout en assurant que ce qui le "choque, ce n'est pas que ce soit des homosexuels qui soient mis en scène".
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