Plusieurs structures du National Health Service (NHS), dont des hôpitaux, ont fait l'objet d'attaques informatiques vendredi, les obligeant à annuler des rendez-vous. "Un certain nombre d'organisations ont rapporté avoir été affectées par des attaques informatiques", a expliqué le NHS dans un communiqué, soulignant que "l'enquête en est à son début" mais que le virus concerné serait Wanna Decryptor.
Selon un processus dont ont déjà été victime d'autres institutions de santé ailleurs dans le monde, le virus crypte les données contenues sur un ordinateur, afin d'exiger de son propriétaire une rançon en échange d'une clé de décodage. "A ce stade, nous n'avons pas d'élément permettant de penser qu'il y a eu accès à des données de patients" a précisé le NHS, précisant que cette attaque n'était "pas spécifiquement dirigée contre le NHS et touche d'autres secteurs".
"On nous a dit de fermer tous nos ordinateurs, le wifi et aussi nos téléphones. Aucun ordinateur ne fonctionne actuellement", ont déclaré à une journaliste de l'AFP deux employés de l'hôpital St Bartholomew, à Londres, sous couvert d'anonymat. Un porte-parole d'un autre hôpital londonien, le Barts Health NHS Trust, a expliqué avoir été dans l'obligation d'annnuler des rendez-vous et a appelé les patients à se rendre "dans d'autres services du NHS".
En France, devant la recrudescence de ce type d'attaques, le ministère de la Santé a annoncé fin 2016, un plan pour protéger les hôpitaux.
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