Entamé en septembre dernier, le procès-fleuve du scandale sanitaire du Mediator était censé se dérouler jusqu’à fin avril. Il a finalement été interrompu mi-mars en raison de la crise du coronavirus et n’a pu reprendre que ce mardi devant le tribunal correctionnel de Paris. Celui-ci a commencé par examiner deux demandes de renvoi, l'une émanant d'un avocat de la partie civile, l'autre de l'un des prévenus. Me Alain Fraitag, représentant l'association d'aide aux victimes des accidents de médicaments (AAAVAM), estimait que la tenue du procès présentait « un danger » pour les dizaines d'avocats présents, les victimes et les prévenus, compte tenu de la situation sanitaire « épouvantable ». Les juges ont rejeté cette première demande de report. Le tribunal était également saisi d'une demande de renvoi formulée par un prévenu, Claude Griscelli, actuellement au Maroc et « dans l'impossibilité matérielle absolue » d'être présent à l'audience, il devait être entendu cette semaine dans le dernier volet de l'affaire du Mediator, qui concerne des soupçons de trafic d'influence, et dans lequel est également renvoyée l'ex-sénatrice Marie-Thérèse Hermange. Le tribunal a donc ordonné la disjonction de ce volet, qui sera examiné, indépendamment de l'affaire principale, pendant une semaine à partir du 14 septembre.
La fin de ce procès-fleuve est désormais prévue le 6 juillet. Le jugement du tribunal sera rendu en 2021, a indiqué mardi la présidente Sylvie Daunis.
(avec AFP)
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