Il semble que si l’« avarie » est entrée dans le domaine de la littérature, elle peut donner lieu quelquefois, au palais de justice, à des débats bien suggestifs. Exemple l’espèce suivante.
Le 22 octobre dernier, un médecin de Dijon, le Dr B…, voit arriver dans son cabinet un jeune homme irrité qui vient lui demander raison de certains propos qu’il aurait tenus sur son compte. Une discussion s’engage. Le Dr B… finit par s’impatienter Et, bref, il veut mettre son prétendu offensé à la porte de son cabinet. Immédiatement, celui-ci lui donne un soufflet et le mord au pouce gauche, lui faisant une blessure qui, par elle-même, ne pouvait présenter aucune gravité. Mais le Dr B…, sachant que son agresseur était atteint de… l’avarie moderne à la période contagieuse, appréhende d’être contaminé par suite de la morsure. Médicalement, la chose était fort possible. Et, pour cette morsure, il demande à la justice de lui allouer 100 000 francs à titre de dommage et intérêts.
(Répertoire de médecine et de chirurgie, novembre 1902)
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