Trois priorités pour un quinquennat. Telle est l’équation retenue par le Centre national des professions de santé (CNPS). Avec comme mot d’ordre pour 2017-2022 : « gagner la bataille de la santé ».
Les pistes d’action présentées lors de sa "Journée de rentrée" reposent sur le constat d’une « crise sans précédent et en trois dimensions » que connaissent les libéraux de santé. «Crise structurelle », faute de véritable virage ambulatoire, crise financière avec des soins de ville exsangues et, « la plus grave, une crise de confiance », énumère Philippe Gaertner.
Le président du CNPS plaide, en premier lieu, pour une transformation de la gouvernance afin de « recréer de la confiance ». Cela passe par une clarification du « pilotage de la santé » (avec un rôle accru conféré aux syndicats) et du « rôle des complémentaires santé ».
Soucieux de « redonner du sens et de la lisibilité au système conventionnel », le CNPS souhaite la mise en place d’un bilan annuel d’exécution des conventions ainsi que la suppression des « stabilisateurs économiques », qui conditionnent toute mesure tarifaire positive à un délai de 6 mois. Autre priorité de l’intersyndicale : « construire l’offre de soins du XXIe siècle ». Un axe qui implique de « donner la priorité aux soins de ville » et un « Ondam asymétrique ».
Les pistes d’action présentées lors de sa "Journée de rentrée" reposent sur le constat d’une « crise sans précédent et en trois dimensions » que connaissent les libéraux de santé. «Crise structurelle », faute de véritable virage ambulatoire, crise financière avec des soins de ville exsangues et, « la plus grave, une crise de confiance », énumère Philippe Gaertner.
Le président du CNPS plaide, en premier lieu, pour une transformation de la gouvernance afin de « recréer de la confiance ». Cela passe par une clarification du « pilotage de la santé » (avec un rôle accru conféré aux syndicats) et du « rôle des complémentaires santé ».
Soucieux de « redonner du sens et de la lisibilité au système conventionnel », le CNPS souhaite la mise en place d’un bilan annuel d’exécution des conventions ainsi que la suppression des « stabilisateurs économiques », qui conditionnent toute mesure tarifaire positive à un délai de 6 mois. Autre priorité de l’intersyndicale : « construire l’offre de soins du XXIe siècle ». Un axe qui implique de « donner la priorité aux soins de ville » et un « Ondam asymétrique ».
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