Macron me fait un peu penser à l'enfant roi.
Personne n'ose le critiquer de peur de passer pour un vieux con. Il en résulte un sentiment de toute puissance, qui ne cesse de s'auto-amplifier. L'enfant roi est brillant, il a bien appris ses leçons, il sait tout sur tout. L'enfant roi nous fait des colères et hurle pour s'affirmer (« Car c'est notre projeeeet »).
L'enfant roi doit tuer le père. C'est fait avec papa Hollande et c'est, semble-t-il, le cas pour le père biologique, grand absent de l'entourage.
L'enfant roi a en revanche besoin de l'admiration sans borne de la maman. Ça tombe bien GrossMutter Angela n'est pas loin.
L'enfant roi ne supporte pas la contradiction, et il punit sévèrement ses rivaux, demandez à Manuel.
L'enfant roi s'entoure de tontons, indulgents et protecteurs, n'est-ce pas François Bayrou, n'est-ce pas Jacques Attali ?
L'enfant roi a plein de nouveaux copains, qui le restent tant qu'ils sont serviles, et tant pis s'il les ignore.
L'enfant roi adore jouer à la guerre, sa première voiture est un Command Car militaire. Il adore ses petits soldats, il va les voir en vrai au Mali.
L'enfant roi rêve de devenir roi du monde.
Et puis, un jour, les adultes se réveillent… mais parfois ça prend du temps.
Bon, allez, maintenant, ça suffit, file dans ta chambre…
Qui va lui dire qu'il est encore en pyjama ?
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