Les négociations interprofessionnelles qui vont s'ouvrir prochainement pour revaloriser le travail d’équipe ne doivent pas être menées par l’Union Nationale des Professions de Santé (UNPS). MG France, qui le martèle depuis plusieurs mois, vient de s’asscocier à quatre autres organisations de professionels de santé pour tenter de convaincre les pouvoirs publics de ce point de vue. Avec les infirmières du SNIIL, les pharmaciens de l’USPO, les dentistes de UJCD et les kinés d’Objectif Kiné, le syndicat de Claude Leicher a donc diffusé jeudi un communiqué qui souligne que «l'UNPS, en tant que telle, ne peut pas représenter équitablement les professions concernées par ces négociations.»
En principe, ces négociations devraient avoir pour cadre l’Accord Cadre Interprofessionnel (ACIP) et être menées avec l’UNPL, l’interlocuteur intersyndical des libéraux de santé qui existe depuis les ordonnances de 1996. Mais les cinq syndicats protestataires ne s’y sentent guère représentés. Il y a quelques mois, MG France avait vivement protesté après sa mise à l’écart des instances décisionnelles de l’UNPS. En conséquence, ce les organisations de ce nouveau front «n'acceptent pas d'être contournées par un "supra-syndicalisme" aux tentations hégémoniques inacceptables.» «Le gouvernement et l'Assurance maladie devront en tirer les conséquences pour l’avenir,» préviennent-ils.
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