Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
En cas de légalisation de l’euthanasie, ce geste doit-il être confié aux médecins ? Cette question délicate divise les professionnels, comme en témoignent ces deux commentaires publiés par des lecteurs du « Quotidien ».
Ce travail d'accompagnement vers la mort relève du médecin, mais pas que de lui : il y a la famille, les amis, le religieux (pour les croyants). Quant à l'acte euthanasique, toujours devra être respectée la clause de conscience pour le soignant. Cet acte peut être fait par des équipes de soignants à domicile, ou à l'hôpital, mais toujours soigneusement préparé et jamais en urgence.
Posté le 6 octobre 2017. Voir tous les commentaires sur le sujet : « En cas de légalisation de l’euthanasie, faut-il confier cette charge aux médecins ? »
Les mots ont un sens : donner la mort c'est tuer, et ce n'est pas notre rôle. Encore plus tordu est le « pudique » suicide assisté... le suicide est un acte individuel, et je ne vois pas ce que les médecins ont à faire là-dedans. Ou alors il faut un assistant, et en japonais, cela s'appelle un seppuku. Alors que la famille ou des amis se "mouillent " et on verra les courageux. Et je sais de quoi je parle, mon conjoint s'est suicidé. Laissons les médecins accomplir leurs œuvres d'humanité ; la fin de vie étant dans ces derniers mots.
Posté le 4 octobre 2017. Voir tous les commentaires sur le sujet : « En cas de légalisation de l’euthanasie, faut-il confier cette charge aux médecins ? »
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur