Lancé en mars 2015, le plan triennal d'actions de promotion des médicaments génériques commence à porter ses fruits, juge l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport d'étape.
Ainsi, « sur les 10 premiers mois de 2015, la part du répertoire génériques a augmenté de 2,1 points par rapport à la moyenne constatée en 2014 », et les génériques représentent désormais 42,9 % du marché en volume, se félicite le rapport.
Mais d'autres avancées, aux résultats moins quantifiables ont été obtenues, ou sont en passe de l'être, estime l'IGAS. Parmi elles, l'obligation pour les praticiens de prescrire en dénomination commune internationale (DCI). Des actions ont également été menées sur les achats hospitaliers, dont on sait qu'ils influencent les prescriptions de ville.
Objectif 350 millions d'euros d'économies
Ces mêmes DCI apparaissent par ailleurs de façon plus visible sur les boîtes de médicaments, observent encore les auteurs du rapport. Ils rappellent que la DCI facilite la vie des patients, notamment les plus âgés. Le rapport précise enfin qu'une campagne d'information sur le générique est programmée pour la fin de l'année 2016.
Ce plan d'action triennal a pour ambition de contrer les réticences françaises au générique. L'objectif est d'économiser 350 millions d'euros sur trois ans en augmentant de 5 points le volume de prescription dans le répertoire des génériques.
L'IGAS rappelle qu'une charte d'adhésion aux objectifs du plan a été signée « par la majorité des acteurs concernés, mais pas par les syndicats de médecins libéraux, ni par l'Ordre des médecins ».
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