Le début de carrière est souvent un parcours du combattant semé d’embûches.
À l’hôpital, le jeune professionnel doit se faire une place dans une équipe déjà constituée, trouver selon sa spécialité un poste d’assistant ou de chef de clinique, et il doit souvent attendre plusieurs années avant de devenir praticien hospitalier. « Les statuts hospitaliers sont difficilement lisibles, déplore Mathieu Levaillant, président de l’ANEMF. Les étudiants ne savent pas comment accéder à au statut de PH. »
Quant à l’exercice libéral, les futurs médecins n’y sont absolument pas préparés pendant leur cursus essentiellement hospitalier. Ils ne disposent pas (ou peu) de formation à la gestion d’un cabinet de ville, ne suivent pas de cours sur le management et ils se retrouvent très souvent démunis devant les formalités administratives à remplir lors de leur installation (Ordre, URSSAF, assurance-maladie, AGA, banques et assurances, CARMF,...), ce qui les freine à franchir le pas.
Des facultés, syndicats médicaux, Unions régionales de professionnels de santé (URPS), agences régionales de santé (ARS) ou conseils régionaux ou départementaux de l’Ordre organisent régulièrement des journées d’information à l’installation. Les jeunes médecins sont demandeurs de ces rendez-vous où ils peuvent piocher de précieux conseils sur la façon de rédiger un contrat de remplacement, l’importance d’ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité libérale ou les modalités pour assurer son véhicule et son matériel professionnel.
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