Formation médicale continue

Mieux se préparer aux évolutions technologiques et sociétales

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Publié le 14/06/2018
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Crédit photo : DR

Les associations membres de la Fédération française de formation continue et d’évaluation en dermatologie-vénéréologie (FFFCEDV) rassemblent essentiellement des dermatologues libéraux. « Elles organisent des soirées de travail durant lesquelles les dermatologues se rencontrent de façon conviviale. Elles sont animées soit par les membres de l’association, soit par des orateurs invités, soit dans le cadre du développement professionnel continu », explique le Dr Jean-François Sei, nouveau président de la FFFCEDV. Chaque association possède son propre bureau et participe à l’élection du bureau national, qui se réunit quatre fois par an pour décider des orientations et des actions à entreprendre en matière de formation médicale continue (FMC).

Congrès, publications et forums

Chaque année, la FFFCEDV organise un congrès ; le 32e s’est tenu en mars dernier à Juan-les-Pins. Tous les deux ans, la Fédération organise aussi les Journées nationales provinciales de dermatologie en collaboration avec la Société française de dermatologie et de pathologie sexuellement transmissible (SFD), le Collège des enseignants en dermatologie-vénéréologie de France (Cedef) et le Syndicat national des dermatologues vénéréologues (SNDV).

La FFFCEDV édite une revue, Dermato Mag (4 numéros par an), contenant, outre des articles de FMC, des informations professionnelles. « Notre fédération organise également des formations en partenariat avec l’industrie pharmaceutique dont les thématiques – centrées sur la pratique quotidienne – sont déclinées au sein de nos associations. Nous concevons toujours ces modules dans un souci éthique, sans conflit d’intérêt », assure le Dr Sei, qui indique par ailleurs que des séminaires peuvent être organisés par thèmes : « Le 17 mai prochain à Marseille, par exemple, nous organiserons un forum sur la dermatologie connectée. Il permettra d’échanger sur les évolutions de nos pratiques induites par les technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle. »

Entretien avec le Dr Jean-François Sei, hôpital Ambroise-Paré (Boulogne-Billancourt)

Hélia Hakimi-Prévot

Source : Bilan Spécialiste