Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
Quelles sont les sources de stress qui peuvent conduire les généralistes au burn-out ? Ce lecteur en dresse l’inventaire… et liste ses solutions.
La première famille concerne la charge de travail, c’est-à-dire les sollicitations permanentes, les tâches administratives excessives, l’accumulation du travail en retard, les interruptions régulières pendant le travail, etc. Solution : on n’est pas des robots, ni obligés d’être parfaits. Donc, faire son job le mieux possible et une chose à la fois… SAVOIR dire NON et éduquer les casse-pieds. À 35 euros la consultation du chat… et 25 euros celle de l’humain… faut pas trop nous chercher…
La deuxième famille de stresseurs regroupe ceux liés à la confrontation à des patients pénibles ou difficiles. Solution : vous êtes un être humain libre ! Zéro tolérance aux incivilités !... SAVOIR dire NON et éduquer les casse-pieds avec les DE pour exigence particulières... Ça calme... Même à 2 euros...
La troisième famille porte sur le travail empêché ou mal fait. Parmi ces stresseurs, on retrouve notamment le manque de temps pour l’éducation thérapeutique ou le soutien psychologique des patients, le travail qui n’est pas fait convenablement à cause de la charge de travail, l’impossibilité d’utiliser toutes ses connaissances en raison des exigences, faire des choses contradictoires ou le manque de communication avec les spécialistes, paramédicaux, établissements etc. Solution : continuer à se former et faire les choses que l’on aime et le faire savoir.
Enfin, la dernière famille rassemble tout ce qui provoque un sentiment de frustration. Il s’agit notamment de l’impossibilité de se rendre en formation à cause de la charge de travail, de développer ses compétences ou d’en acquérir de nouvelles, la culpabilisation lors des départs en vacances… Solution : fermez le cabinet si vous trouvez pas de remplaçants… et partez vous former ! En le faisant savoir. Le changement d’air, ça a du bon !
Posté le 11 décembre 2017. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Manque de temps, frustration, relations avec les patients : ces facteurs de stress qui mènent les généralistes au burn-out »
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