Dans une lettre adressée à Marisol Touraine, le député des Côtes-d’Armor Marc le Fur alerte la ministre de la Santé sur « l'urgence de la situation bretonne ».
L'élu Républicain (LR) dénonce un « gel » du numerus clausus dans sa région ne permettant pas de combattre la désertification médicale.
Depuis 2013, seulement 171 étudiants sont admis chaque année en 2e année de médecine à la faculté de médecine de Brest tandis que cet effectif est bloqué à 200 à Rennes. À l’inverse, la faculté de Tours a vu son numerus clausus augmenter de 20 places en 2016 et celles de Clermont-Ferrand et de Grenoble de 18 places chacune, dénonce-t-il.
Loudéac et Lamballe en manque de médecins
Pour Marc Le Fur, ce statu quo du numerus clausus est « incompréhensible » au regard de l'essor démographique et de la réalité de la désertification médicale, « qui s'étend aujourd'hui du monde rural aux villes moyennes de 10 000 à 15 000 habitants ».
« Dans ma circonscription, écrit le député, c’est le cas aujourd’hui de Loudéac mais également de Lamballe qui, avec ses 15 000 habitants, a commencé à perdre deux généralistes et s’apprête à en perdre quatre autres dans les mois à venir. »
Marc Le Fur exhorte donc la ministre de la Santé à porter « la plus vive et bienveillante attention » à cette question.
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