Un médecin généraliste sur deux évoque, parmi les facteurs les plus défavorables à la vaccination, « les connaissances et les idées préconçues des patients» ainsi que le lien entre la maladie et les tabous, rapporte l'étude DIVA*, réalisée auprès de 1 069 praticiens par la Société française de médecine générale (SFMG). Selon cette enquête, 2 sur 3 disent aussi manquer de temps pour en discuter avec eux dans le cadre de leurs consultations.
Neuf médecins sur dix sont favorables à la vaccination, mais des réticences s'expriment selon le type de vaccins. Plus de 8 généralistes sur 10 ont déclaré avoir pour habitude de prescrire les vaccins prévus par le calendrier vaccinal, mais environ un quart n'étaient pas d’accord pour les infections à pneumocoque (22,4 %) et pour les infections à HPV, à l'origine de cancers du col de l'utérus et de la gorge (27,7 %).
*« Déterminants des intentions de vaccination des médecins généralistes français », étude menée entre 2013 à 2015
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