André Grimaldi et Jean-Paul Vernant ne sont pas les seuls à pétitionner. À l’autre bout du spectre de la fronde médicale en cours, il y a l’Union des radiologues de France (URF).
Depuis le début de la semaine, ce collectif fraîchement constitué et rallié au mouvement des syndicats non signataires de l’avenant n° 8, a recueilli en ligne 1 700 signatures avec sa « Lettre ouvertes aux présidents et secrétaires généraux de la SFR, FNMR, SRH, SERF et G4 ». Un texte appelant les instances représentant la radiologie « à réagir fortement et fermement » aux mesures touchant la spécialité dans le dernier accord conventionnel. L’URF souligne l’ampleur du succès de sa pétition en rappelant que les radiologues libéraux sont, au total, « 5 000 » en France.
Le collectif a participé ce mercredi, sous une bannière « Journée noire de la radiologie », au rassemblement des mécontents de l’avenant 8 devant le ministère de la Santé. Il dénonce les risques que fait courir à la profession et à l’accès des Français à « une radiologie de qualité » la « nouvelle baisse tarifaire [programmée], la septième en moins de dix ans ». L’URF met en garde : avec les reculs de tarifs d’imagerie prévu sur 3 ans dans l’avenant n° 8 (en gage de revalorisation de la CCAM technique, NDLR], il y aura dans le secteur « de nombreux licenciements de personnel paramédical et la fermeture de cabinets de proximité ».
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