L’IPHONE 5 devrait être dévoilé le 4 octobre. Ce sera la grande première de Tim Cook, qui dirige l’entreprise depuis le départ au mois d’août de l’emblématique Steve Jobs, pour cause de maladie. L’annonce se fera dans le bastion d’Apple, à Cupertino (Californie). En dépit d’un smartphone perdu (de la même façon qu’un iPhone 4 avait été égaré !), de la présentation sur des sites chinois de quelques pièces détachées censées appartenir au nouveau téléphone et d’une housse mise en ligne (par inadvertance) à ses dimensions, on ne sait rien ou presque de l’iPhone 5. Sinon qu’il embarquerait le même processeur double cœur A5 que celui de l’iPad 2, un APN de 8 mégapixels et qu’il apporterait une série d’améliorations quant à la légèreté, la finesse, la rapidité ou la quantité de mémoire. Toutes choses que l’on attend évidemment d’un produit nouveau.
L’enjeu est d’importance pour Apple qui doit faire face à une concurrence de plus en plus aiguisée, notamment celle de Google, qui fournit gratuitement Android à de nombreux fabricants. La part de marché d’Android est désormais le double de celle de l’iPhone aux États-Unis et, en France, ce système est devenu le plus utilisé parmi les possesseurs de smartphone (28,5 % contre 26,4 % pour Apple).
On peut s’attendre en particulier à une vaste contre-offensive de Samsung, qui a déjà décidé de bloquer la vente de l’iPhone 5 sur son marché local en invoquant la violation de brevets sur des technologies 3G : une réponse du berger à la bergère après que la firme à la pomme a empêché la commercialisation de son smartphone haut de gamme, le Galaxy S2, puis de sa tablette Galaxy Tab, gênante pour l’iPad.
Dans cette bataille au sommet, Apple attaque sur ses points forts que sont l’interface utilisateur et le design, tandis que Samsung mise sur ses brevets télécoms. Il serait aussi question pour le fabricant coréen d’utiliser l’arsenal juridique afin de freiner la distribution de l’iPhone 5 en Europe.
En France, la commercialisation du nouveau smartphone devrait intervenir à la mi-octobre. Stéphane Richard, PDG d’Orange, a annoncé sa disponibilité en magasin pour le 15.
En marge de cette lutte des Titans, la Chine ne déroge pas à sa tradition de proposer une copie, en l’occurrence une tablette Android, à bas prix. Présentée sur le site Chinavasion, la PocketDroid est ainsi disponible à 44 euros, alors que la plupart des tablettes sous l’OS de Google sont vendues contre plusieurs centaines d’euros. Parmi ses caractéristiques : écran résistif de 4,3’’, Android 2.2, processeur 800 MHz, 256 Mo de RAM, 4 Go de mémoire interne avec un port SD pouvant accueillir jusqu’à 32 Go.
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