Au chapitre des nouveautés

Mis au point par la société de neurotechnologie Rythm, le Dreem est un bandeau connecté destiné à améliorer la qualité du sommeil. Couplé avec une application mobile, il analyse les ondes cérébrales et lorsque le dormeur est dans un état de sommeil profond, il émet des sons par conduction osseuse, afin d'allonger cette phase. Actuellement en précommande sur son site (349 $), le Dreem sera commercialisé en juin. 

Considéré jusqu'à présent comme le smartphone le plus autonome, le Huawei Mate 8 est détrôné par le ZenFone Max, un milieu de gamme de 5,5 pouces qui embarque une batterie de 5 000 mAh, lui permettant d'assurer, selon le fabricant Asus, jusqu'à 37,6 heures en communication, de naviguer sur le Web pendant 32,5 heures et de tenir jusqu'à 38 jours en mode veille. Des performances surprenantes qui demandent à être confirmées. 249 €.

Autre bonne nouvelle côté appareils high-tech, le lancement d'un site qui sécurise les achats d'occasion : si l'on achète en ligne en passant par Certideal, l'appareil sera examiné par des techniciens spécialisés et, en cas de problème, le site proposera l'annulation de la vente ou recommandera une baisse du prix ou les réparations nécessaires, à la charge du vendeur.

Après Urban Potager, Prêt à pousser et Véritable Potager, la startup Culteev propose un jardin d'intérieur connecté pour faire pousser des plantes sans terre. Le système s'appelle Basile et ne nécessite qu'une prise pour le brancher. Il est autonome trois semaines et une application prévient quand il faut recharger le réservoir d'eau ou remettre des nutriments. 199 € avec 6 capsules (aneth, basilic, menthe poivrée, persil plat, coriandre, ciboulette) et une solution nutritive ; 18 € pour d’autres kits de capsules (pesto, Asie, sauces…).

Google Destinations est une nouvelle fonction du moteur de recherche, qui se transforme en comparateur de voyages. Il suffit de taper le nom d'un pays, suivi de « Destination » ou « Vacances », dans la barre de recherche du navigateur du smartphone (Android ou iOS) pour voir un choix de plusieurs villes, assorties d'une courte description, des dates disponibles et d'une estimation du coût du séjour ; un onglet « Découvrir » détaille les ressources de la ville retenue et un onglet « Planifier son voyage » affiche les tarifs les plus hauts et les plus bas (vol + hôtel, à partir de trois étoiles) sur les six mois à venir ; puis Google renvoie sur le site de la compagnie aérienne choisie et sur le site d'une centrale pour finaliser la réservation.

Google encore vient d'ajouter la fonctionnalité « saisie vocale » (qui existait déjà dans son service « Google Traduction », disponible en ligne et sur application mobile) à son logiciel de traitement de texte en ligne Google Docs, un outil très facile à installer (et performant à 90 %) mais qui n'est compatible qu'avec Chrome, le navigateur de Google.

De la réalité au rêve, signalons que des Sea Bubble, véhicules sortis de l'imagination du navigateur Alain Thébault (déjà à l'origine de l'hydroptère), voleront bientôt au-dessus de la Seine puisqu’Anne Hidalgo, la maire de Paris, souhaite que la capitale soit la première ville à en disposer. Propulsées par un moteur et des batteries électriques (alimentées par panneaux solaires), ces capsules de quatre places ne touchent presque pas l'eau et leur stabilité est assurée par quatre grandes dérives. Les premières démonstrations devraient intervenir en juin et les Sea Bubble pourraient naviguer sur la Seine d'ici à dix-huit mois pour désengorger les rues de la capitale. Elles seront vendues à des entreprises de transport comme Uber ou directement à des particuliers, contre 12 000 €.