Disponible gratuitement sur l'App Store d'Apple et le Google Play Store, Miitomo n'est ni un jeu ni un réseau social, tout en étant un peu des deux et autre chose. Lorsqu'on télécharge l'application, on est invité à se créer un avatar (ou à importer le Mii que vous aviez créé sur la Wii, l'un des 200 millions d'individus recensés par Nintendo) et à le personnaliser.
Cette petite créature virtuelle nous pose des questions sur nos goûts ou nos habitudes, auxquelles on répond en tapant sur le clavier du smartphone. Cela sans aucune discrétion (officiellement, l'appli est interdite aux moins de 13 ans) puisque tout ce qu'on révèle est partagé avec des amis qui ont déjà l'application ou qui « aiment » l'application sur leurs comptes Facebook ou Twitter. Miitomo crée ainsi des échanges qui peuvent être drôles ou osés, le but avoué étant d'apprendre des choses surprenantes sur nos amis, de leur répondre d'avatar à avatar, de donner un « cœur » ou de faire un commentaire en texte ou en image.
Et de gagner des points, que l'on échange via le programme de fidélité My Nintendo, mis en place le même jour que l'application mobile. Jusqu'à obtenir des Points Platine et des Points Or que l'on troque contre des jeux, du contenu téléchargeable, des objets au sein des applications et des remises sur l'eShop.
Car l'objectif final de Nintendo, devant l'essoufflement des ventes de consoles, est de garder les joueurs dans son giron : 55 millions de 3DS seulement ont été vendues, contre 155 millions de DS, et à peine 13 millions de la console de salon WiiU (contre 101 millions de Wii), dont la fabrication pourrait s'arrêter dans les mois à venir. On murmure cependant que Nintendo développe une Nintendo NX, qui se composerait d'une console portable attendue pour la fin de l'année et d'une machine de salon à brancher sur sa télévision, prévue en 2017.
L'avenir au mobile et au virtuel
La concurrence des jeux sur mobile, beaucoup moins chers, voire gratuits, a également conduit l'autre géant japonais, Sony, à signer l'arrêt de la PSP (81 millions de ces consoles portables, sorties en 2004, ont été vendus en dix ans) et à créer une entité dédiée au développement des jeux pour mobile. ForwardWorks Corporation sera notamment chargée d'adapter sur smartphones et tablettes les titres disponibles pour la PlayStation. Car même si la PS4, qui s'est vendue à plus de 30 millions d'exemplaires en deux ans, a permis à la société, avec les jeux qui lui sont associés, de passer du rouge aux bénéfices, même si l'on parle d'une PlayStation 4.5, capable de diffuser et de faire tourner des jeux en 4K en 2017, le futur des jeux vidéo semble bien appartenir au mobile… et à la réalité virtuelle. Le PlayStation VR est d'ailleurs attendu dès octobre, autour de 400 €.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série