Née Kadett, rebaptisée Astra en 1991, la berline compacte d’Opel a toujours souffert de la comparaison avec sa grande rivale la Golf. Et ce manque de légitimité relatif lui pèse. Pour en finir avec les clichés attachés à sa personne et à celle d’Opel en général, l’Astra a décidé de mettre les petits plats dans les grands. À tous les étages : style, moteurs, châssis et technologie.
Elle s’est en outre astreinte à un régime minceur, qui se solde par une baisse de 120 à 200 kg selon les modèles. La voilà transformée en mannequin haute couture avec sa garde au sol abaissé de 25 mm et ses flancs creusés. Mais l’Astra défie surtout la logique. Alors que ses copines grandissent ou, au mieux, conservent les mêmes dimensions, elle perd 49 mm en longueur tout en proposant un espace intérieur et une garde au toit plus généreux (longueur 4,37 m, largeur 1,809 m, hauteur 1,485 m).
Perfectionniste en diable, elle ajoute une belle pincée de qualité et d’élégance. Revêtements moussés, planche de bord étirée, écran couleur largement dimensionné, sièges ergonomiques (18 réglages et fonction massage), insonorisation soignée, commandes manuelles simplifiées contribuent à son épanouissement.
Connectée
Pour faire bonne mesure, elle inaugure un 1,4 l Turbo 150 ch tonique ainsi qu’un 1 l 3 cylindres 105 ch étonnamment souple et réactif, moins puissant que celui de la Corsa, afin de ne pas faire trop d’ombre au 1,4 l 125 ch. Surtout, elle frappe un grand coup dans les domaines de la connectivité et de la technologie, les deux armes de séduction massive des voitures du XXIe siècle. Ainsi l’éclairage Matrix IntelliLux LED (option, 1 350 euros), qui fait d’elle la première voiture nyctalope de son segment et réduit le temps de réaction à l’approche d’un obstacle – de 1,5 seconde à 80 km/h, selon Opel. Comme il se doit, le passage feux de route-feux de croisement s’effectue automatiquement.
Déjà présente sur l’ancienne génération, la caméra frontale Opel Eye étend son registre à la reconnaissance des panneaux de signalisation et à l’alerte sonore de changement de ligne, associée à un freinage d’urgence. Un détecteur d’angle mort complète ce copieux dispositif sécuritaire.
Mais le clou du spectacle, c’est le système OnStar qualifié à juste titre d’ange gardien par Opel. En pressant un bouton implanté dans la console de pavillon, le conducteur est mis en contact avec un conseiller installé à Luton (Angleterre). Mieux, en cas de problème grave (déploiement d’airbag, malaise du conducteur ou vol), le véhicule est localisé et le processus de secours ou de recherche enclenché de manière systématique.
L’Astra se rapproche doucement mais sûrement de l’excellence. Voyager à son bord est un vrai plaisir tant elle est confortable et sûre.
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