Aux couleurs de l'impressionnisme

* Au musée des Beaux-Arts de Rouen (mbarouen.fr), du 11 juillet au 15 novembre, le collectionneur François Depeaux, l'homme aux 600 tableaux. Cet industriel rouennais a réuni l’un des plus grands ensembles impressionnistes, il a été le premier à acquérir une des Cathédrales de Monet, et par sa donation de 50 toiles au musée, il en a fait un des plus riches en la matière. Il y a aussi Léon-Jules Lemaître (1850-1905), qui, après un séjour parisien, convertit à l’impressionnisme ses amis Charles Angrand, Charles Frêchon, Joseph Delattre, qui seront les fondateurs de l’École de Rouen. Et aussi Antonin Personnaz, un des plus grands collectionneurs du groupe, qui réalise plus de mille autochromes, des clichés couleurs sur plaque, souvent dans les mêmes lieux que les peintres. Un photographe impressionniste !

* Au Havre, au MuMa (muma-lehavre.fr), les Nuits électriques, une nouvelle vision du paysage dès l’apparition de l’éclairage artificiel, avec Monet, Pissarro, Vuillard, Bonnard, Van Dongen, Sonia Delaunay (3 juillet-1^er novembre). Avec « Regarder la mer », pour la 4^e édition d’Un Été Au Havre (uneteauhavre.fr), un parcours à ciel ouvert dans la ville d’une vingtaine d’œuvres d’artistes contemporains (11 juillet-4 octobre). Et au Muséum (museum-lehavre.fr), « l’Aventure Charcot, du Havre à l’Antarctique », les deux premières expéditions scientifiques, en 1903 et 1908, du médecin de la marine Jean-Baptiste Charcot, fils de Jean-Martin Charcot, un des pères de la neurologie moderne (1^er juillet -3 janvier).

* À Giverny, au musée des Impressionismes (mdig.fr), 80 œuvres de la collection de l'établissement créé en 2009, provenant des dons ou des dépôts de famille d’artistes, comme Maurice Denis, Paul Signac, Jean-Francois Auburtin, Monet, Bernard Plossu, et d'une politique active d’acquisition et de mécénat (jusqu'au 30 août).

Au musée des Beaux-Arts de Caen (mba.caen.fr), le travail et les soulèvements populaires entre 1870 et 1914 vu par les impressionnistes, post-impressionnistes et naturalistes, la France industrielle de la III^e République (1^er juillet -22 novembre).

Et aussi

* Le Jeu de Paume (fermé pour travaux) au Château de Tours (jeudepaume.org), avec l’élégance des formes de René-Jacques (jusqu'au 4 octobre) et Willy Ronis, avec ses photos pour les revues, les éditeurs, les publicités et les plateaux de cinéma, et toujours un jeu des ombres et des reflets sur les matières (jusqu'au 29 octobre).

* Douzième Saison d’art au Domaine de Chaumont-sur-Loire (domaine-chaumont.fr), avec 15 artistes contemporains, dont Giuseppe Penone, Philippe Cognée, Vincent Barré, qui investissent le parc et le château (jusqu'au 1^er novembre).

* Le Raoul Dufy (1877-1953) des Années folles est au musée de Quimper(mbaq.fr) jusqu’au 7 septembre. Entre scènes de bord de mer et mode, avec Paul Poiret et les soyeux lyonnais, il contribue à l’inventivité des grands couturiers de l’époque.

* À Nantes, au musée des Beaux-Arts (museedartsdenantes.fr), l’exposition « Archipel », issue du fonds de dotation Jean-Jacques Lebel, dessine des chemins de traverse dans l’histoire de l’art du XX^e siècle, avec entre autres Marcel Duchamp, Gustav Klimt, Paul Éluard, André Breton (17 juillet-18 octobre). Un dialogue où l’on retrouve la folie, l’érotisme, les révolutions… Et pour sa 9^e édition, le Voyage à Nantes (levoyageanantes.fr) sera aquatique, avec plus de 60 œuvres contemporaines à découvrir dans la ville (8 août-27 septembre).

* Au musée des Arts décoratifs de Bordeaux (madd-bordeaux.fr), le design des sneakers, ou comment une chaussure de sport devient une œuvre d’art et l’objet de recherches technologiques de pointe (jusqu'au 10 janvier). Et au CAPC (capc-bordeaux.fr), la vie artistique de l’amoureuse de la lecture Irma Blank, née en 1934, construite sur l’expérience de l’écriture dessinée, dégagée du mot et de sa signification (27 juin- 31 octobre).