On ne laisse pas gagner la grisaille. Avec Adèle Haenel et Pio Marmaï devant la caméra et Pierre Salvadori (« les Apprentis », « Dans la cour ») derrière, on court « En liberté ». La comédie, qui met en scène une jeune policière, veuve d'un présumé héros, et un homme incarcéré à tort pendant huit ans, prend, comme le titre le suggère, toutes les libertés, y compris avec la vraisemblance. Nous sommes dans le burlesque, le rocambolesque, menés à un bon rythme. Autour du duo central, Audrey Tautou et Vincent Elbaz, entre autres acteurs bien dirigés.
Autre comédie, inspirée d'une histoire vraie, « Chacun pour tous », de Vianney Lebasque, avec Jean-Pierre Darroussin, Camelia Jordana et Ahmed Sylla : en manque de joueurs handicapés mentaux pour les jeux paralympiques, un entraîneur de basket prend quelques valides dans son équipe.
Deux vedettes médiatiques, aussi, sur les écrans à partir de mercredi. Freddie Mercury revit dans « Bohemian Rhapsody », sous les traits de Rami Malek (lors de la première, à Londres, des membres d'Act up ont protesté contre le silence fait sur la séropositivité du chanteur de Queen, mort du sida en 1991). Silvio Berlusconi, incarné par le toujours inspiré Toni Servillo, est la cible du très imaginatif et baroque Paolo Sorrentino dans « Silvio et les autres ».
Signalons également « Le Grand Bal », documentaire de Laetitia Carton sur l'original et très couru festival de danses traditionnelles qui se déroule pendant sept jours dans un village de l'Allier.
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