C5 Aircross hybride rechargeable

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Publié le 09/10/2020
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À son confort et à sa modularité reconnus, le grand SUV aux couleurs de Citroën ajoute une technologie plug-in qui devrait lui permettre de prolonger son beau succès commercial.
C5 Aircross hybride

C5 Aircross hybride
Crédit photo : DR

La famille PSA est désormais au grand complet. Avec le C5 Aircross hybride rechargeable, Citroën rejoint en effet le DS 7 Crossback, le Peugeot 3008 et l’Opel Grandland X. Le vaisseau amiral de la gamme au double chevron intègre le package technologique de ses rivaux et néanmoins amis. À savoir un moteur thermique essence 180 ch et un moteur électrique 110 ch (80 kW) associés à la boîte e-ETA8 automatique et une batterie haute tension de 13,2 kWh. Ce qui donne à l’arrivée une autonomie de 55 km en électrique pure et une puissance cumulée de 225 ch en deux roues motrices.

La technologie plug-in se veut gage de consommation réduite et de rejets de C02 maîtrisés. Vérification faite, c’est le cas, même si Citroën pousse le bouchon un peu loin en annonçant une consommation mixte « à partir de 1,4 l ». En vérité, il faut compter une moyenne de 4,5 l. Un score acquis en utilisant les fonctions e-Save et Brake (sur un parcours de petites routes et de traversées d’agglomération autour de Senlis et de Chantilly).

Rechargeable en moins de 2 heures à partir d’une Wallbox 32 A avec un chargeur 7,4 kW (option), en 4 heures sur une prise 14 A avec chargeur 3,7 kW (de série), ou en 7 heures via une prise domestique classique 8 A avec un chargeur identique, le C5 Aircross magnifie la solution électrique.

Outre son confort (suspensions à butées hydrauliques progressives, sièges Advanced Comfort), ses 20 aides à la conduite, sa modularité digne d’un monospace (trois sièges individuels arrière coulissants, inclinables et escamotables), il est d’une discrétion exemplaire. Aucun bruit parasite, aucune vibration. En termes d’acoustique, on frôle la perfection.

Et le C5 Aircross n'est pas mollasson. Comme tous les véhicules électriques, il jaillit des starting-blocks au démarrage et gicle à la faveur d’un dépassement. Citroën tient là un bel outil de propagande annonciateur d’une électrification totale de sa gamme d’ici 2025.

Prix de 39 950 à 45 250 € (bonus écologique à déduire de 2000 €).

La C3 se refait une beauté

Elle n’en avait pas vraiment besoin. Mais face à l’arrivée des nouvelles 208, Clio et Corsa, une petite séance chez l’esthéticienne s’imposait. Une face avant plus musclée, des projecteurs à LED, deux nouvelles jantes, trois ambiances intérieures, dont deux inédites, des airbumps redessinés et, pour bien montrer qu’au niveau confort elle tient à sa réputation, des sièges Advanced Comfort empruntés au C5.

Voilà qui devrait l’aider à finir en beauté avant de céder son fauteuil dans un peu moins de trois ans à une quatrième génération dotée de la plateforme de ses cousines, apte à franchir le Rubicon de l’électrique.

Reine du transformisme, la C3 offre désormais 97 combinaisons extérieures possibles, avec trois stickers de toit en prime. Sur la route, on n’observe aucun changement majeur. Logique, puisque la C3 dispose toujours de ses deux blocs essence 83 ch (bvm 5) et 110 ch (bvm 6 ou automatique EAT6) et d’un diesel 100 ch.


Prix de 15 200 à 22 900 € (essence), et de 19 200 à 22 650 € (diesel).






Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin