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BMW force 7 !

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Publié le 18/07/2019
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Haut de gamme et prix hauts

Haut de gamme et prix hauts
Crédit photo : DR

Lorsque l’on revendique le label Premium, il faut assumer. Sur ce plan, BMW n’a jamais failli. La concurrence non plus. Le ménage à trois BMW-Mercedes-Audi alimente d’ailleurs la chronique mondaine depuis toujours. Ces trois-là sont comme chiens et chats. Ils se querellent, se jalousent et s’allient aussi pour faire face aux grands défis de demain. En revanche, sur le terrain des produits, c’est chacun pour soi.

Apparue pour la première fois en 1977, la Série 7 symbolise cette volonté hégémonique. Elle est à la fois le vaisseau amiral de la marque et un laboratoire ambulant, au même titre que la Classe S chez Mercedes. Il est donc logique qu’elle place le curseur au plus haut niveau technologiquement. À des tarifs prohibitifs pour le commun des mortels, certes. En sachant qu’un jour ces belles inventions profiteront aux autres membres de la famille.

La Série 7 millésime 2019 offre la direction active Drive, quatre roues motrices et directrices, des barres antiroulis actives, une suspension pneumatique avant et arrière (de série, mais oui !), un vitrage acoustique en verre feuilleté pour une meilleure isolation phonique et un assistant personnel (également de série), avec service d’informations trafic en temps réel et conciergerie. Liste non exhaustive, est-il besoin de le souligner.

Ce palace roulant, à déguster avec ou sans chauffeur, est en outre pourvu d’un combiné numérique et d’un écran central de 10,3 pouces où sont concentrées toutes les fonctions vitales. Disponible en version berline 5,12 m ou limousine (+ 22 cm), la Série 7 atteint les sommets en termes de puissance et de confort. Servie par des moteurs essence, diesel et hybrides rechargeables 6, 8 et même 12 cylindres, assortis à une boîte automatique 8 rapports, elle entre dans la catégorie des berlines d’exception.

L’équipement de base complété par une liste d’options et de packs longue comme un jour sans pain, les matériaux nobles, le filtrage parfait des bruits parasites contribuent à créer un climat émollient susceptible d’altérer la vigilance du conducteur. Le rôle du détecteur de fatigue est à cet égard capital. La Série 7 a en quelque sorte le défaut de ses qualités.

Au volant, l’impression de sécurité dégagée confine au sublime. Ses trains roulants sont un modèle du genre. Il n’y a guère que sur route sinueuse où elle avoue quelques faiblesses. Tout est relatif. Difficile d’exiger d’une berline au poids et aux dimensions respectables de se comporter comme une sportive.

Jusqu'à 7 passagers

Avec le X7, qui reprend à son compte la plateforme de la Série 7, BMW renforce sa gamme SUV-SAV, déjà forte de six unités. Le septième membre de la fratrie (5,15 m, comme la Série 7) en impose par sa stature, en particulier au niveau de la proue, comparable à celle du Volvo XC90. Ce gros-porteur, haut de 1,8 m, capable d’accueillir 7 passagers, se complaît dans l’anticonformiste stylistique. À l’image du X6 qui défraya la chronique à sa sortie. Il dispose d’un coffre gigantesque (de 362 à 2 120 l, 750 l en version 5 places), d’une ouverture de hayon en deux parties et de deux sièges supplémentaires rabattables électriquement en rang 3, encastrables dans le plancher.

Le X7 est également livrable en version 6 sièges (« Captain Chairs ») réglables électriquement (+ 700 €), avec un toit ouvrant panoramique (+ 900 €) ainsi qu’en pack Offroad (+ 1 950 €). Dans l’esprit, il se rapproche de l’Audi Q7, les deux étant conçus au départ pour les marchés américain et chinois. Avec les X4, X5, X6, X7, BMW tient un carré magique aux personnalités radicalement différentes. Le dernier de la bande n’échappe pas aux affres du malus.


Source : Le Quotidien du médecin