À PART MINI, en léger retrait sur les quatre premiers mois de l’année, BMW poursuit sa progression. Il y a des raisons objectives à ce que d’aucuns considèrent comme un anachronisme dans la morosité actuelle : la qualité des produits mais aussi la volonté affichée de ne pas ralentir la cadence en termes d’innovations technologiques et de nouveautés produits. La Gran Turismo valide cette stratégie. Certes, le concept de berline-coupé remonte à quelques années. Il n’empêche, cette GT, qui sera déclinée en quatre roues motrices cet été, ne manque ni de charme, ni de talent. Un talent à multiples facettes, si l’on veut bien considérer qu’elle associe les qualités unanimement reconnues de la Série 3, l’élégance d’un coupé, l’habitabilité d’une limousine, en l’occurrence la Série 7, ainsi qu’un volume de coffre supérieur à celui d’une Série 3 Touring.
Avec de tels arguments, il est difficile de ne pas craquer. À condition, bien sûr, de réunir le budget nécessaire ou de passer par la location-vente, solution désormais bien ancrée dans les esprits, si l’on en croit le discours officiel.
Quelle que soit la formule choisie, la Série 3 Gran Turismo, au patronyme latinisé, mérite respect et considération. L’augmentation de la longueur (20 cm de plus qu’une Série 3), de l’empattement (+ 110 mm par rapport à une Série 3 Touring), l’efficacité de ses trains roulants, la fonctionnalité matérialisée par la banquette repliable 40/20/40, lui permettent de ratisser large. Cette GT sait tout faire. Et elle le fait très bien.
Chacun appréciera son style, mais personne ne pourra lui contester sa compétence. Surtout avec le concours du diesel 184 ch, associé soit à une boîte mécanique six rapports, soit à la boîte automatique 8, dont la réputation n’est plus à faire. À ce propos, la décision prise par BMW de ne commercialiser les versions essence qu’avec la boîte auto peut apparaître surprenante. Ce choix offre l’avantage de limiter les rejets de C02 à 145 g et d’en atténuer les effets pervers, ce qui se traduit par un malus allégé (300 euros). On n’ose imaginer la sentence avec une boîte mécanique traditionnelle.
Esthétiquement, la GT bénéficie d’un traitement spécifique, en particulier au niveau des flancs, des encadrements de portes avant et arrière et de la partie frontale. L’éclairage d’ambiance et le toit ouvrant panoramique fourni de série (sauf sur la version de base Lounge), le becquet actif, qui s’ouvre à partir d’une vitesse de 110 km/h, constituent les parties les plus visibles de l’iceberg.
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