L’air du temps
Le chocolat, c’est du sérieux, comme l’aurait dit un ancien président de la République ! À Pâques, les Français en dégustent au moins 35 000 tonnes. Un moment crucial à ne pas manquer pour les chocolatiers qui se respectent. Si Noël est leur vrai moment fort, on ne mange que des chocolats classiques sous le sapin alors que pendant les fêtes pascales les artisans peuvent laisser libre cours à leur imagination.
Pour découvrir le monde mystérieux du chocolat et ses coulisses, tentez votre chance en croquant l’un des 100 œufs garnis et munis d’une serrure à clef d’or signés les Fées pâtissières, la dernière furie parisienne (90 euros). L’un d’eux contient une invitation à passer une journée « secrète » au cœur de la chocolaterie, afin d’assister à la réalisation d’une création exclusive.
Le plus bel œuf revient peut-être à Lenôtre. Il ressemble à une création en porcelaine blanche à semis de fleurs bleues et à décor très XVIIIe et, pourtant, il est entièrement réalisé avec du cacao à 7 % et, bien entendu, rempli de friture (58 euros, 220 g). Mais osera-t-on le croquer ? Dans le même esprit, l’œuf de Dalloyau, découpé avec un sujet qui se dessine comme les œufs anciens en verre églomisé, et décoré d’un glacis bleu métallisé. Très arty également, la réalisation signée Pierre Hermé, l’enfant terrible du macaron, qui s’est carrément inspiré de l’artiste contemporain Beat Zoderer. Son œuf est entièrement réalisé en bandes de chocolat noir et multicolore et présenté sur un socle plein de douceurs (210 euros, 875 g, en série limitée à 15 exemplaires).
Un peu d’humour
Les œufs zoomorphes et autres créations surréalistes ne manquent pas cette année. À la Mère de Famille, par exemple, voici, tout en chocolat, un buste d’homme, avec, à la place de la tête, un œuf brillant. Magritte aurait adoré (36 euros, 400 g). Un brin surréaliste aussi, la création de La Maison du chocolat, qui habille son œuf de chocolat noir d’un tablier de chocolat blanc accompagné d’une spatule digne d’un Top Chef (49 euros, 273 g).
Pour les artistes en herbe, il faut se diriger vers Puerto Cacao, une enseigne à la démarche éco-responsable, ses chocolats étant certifiés 100 % commerce équitable. Vous trouverez d’adorables poules, lapins et autres créatures en chocolat à colorier soi-même grâce à des pots fourni contenant des chocolats colorés (kit de 11 à 28,50 euros selon la taille).
Toujours pour les enfants, et aussi pour les grands, Jean-Paul Hévin, cet artisan chocolatier dont la production est un peu la Rolls de la fève, et qui, pour Pâques, avance masqué. Ses gros œufs noirs garnis et issus de fèves ultrasélectionnées sont affublés d’un petit masque d’animal ( canard, lapin, poule…) tenu par un ruban facilement détachable et que vous pouvez porter vous-même avant de le croquer pour votre plus grand plaisir (93 euros, 700 g).
Pour vous procurer ces délicieuses créations de Pâques, il suffit de taper le nom de votre artisan sur votre moteur de recherche pour découvrir son site marchand, car, hélas, leurs boutiques sont uniquement parisiennes.
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