PURETÉ des lignes, luminosité, modularité, habitabilité, équipements high-tech, connexion avec le monde extérieur, le C4 Picasso place le curseur à un niveau élevé sur l’échelle des valeurs. Grâce à son Technospace, Citroën n’aspire, ni plus ni moins, qu’à récupérer le fauteuil de leader sur le segment des monospaces compacts. Un objectif ambitieux mais raisonnable.
Toit vitré panoramique, écran 12 pouces 100 % tactile, sièges relax, chauffants avec fonction massage, GPS, caméra de recul, assistance au parking en file ou en épi, régulateur de vitesse actif, alerte de franchissement de ligne, surveillance d’angle mort, démarrage mains libres, hayon motorisé, le menu concocté est digne d’un chef étoilé.
L’augmentation des voies avant et arrière, l’allongement de l’empattement (+ 57 mm), les larges surfaces vitrées et la réduction des portes-à-faux lui confèrent une allure de SUV. Une idée à creuser…
La face cachée n’est pas mal non plus. Elle inclut la direction assistée électrique ainsi qu’une toute nouvelle plateforme modulaire extensible, en matériau composite et en aluminium, qui servira de base roulante au Grand C4 Picasso 7 places à la rentrée. Le gain de poids qui en résulte (140 kg) permet de substantielles économies.
Ainsi, la version optimisée, e-HDI 90 ch, associée à un stop/start et à une boîte pilotée 6, ne rejette que 98 g de C02, 104 g avec la motorisation e-HDI 115 ch, boîte pilotée 6 (105 g avec le concours de la boîte mécanique 6 rapports). Dans quelques mois, Citroën commercialisera une version e-HDI 150 ch.
Armé de son moteur 115 ch, le C4 Picasso anticipe les futures normes Euro VI. Le couple de 270 Nm (boîte pilotée), 285 Nm avec la boîte mécanique, disponible dès 1 750 tours, relance en souplesse. Contrairement aux monospaces de première génération, il n’est pas soumis aux phénomènes de roulis. Suspension, direction électrique et boîte manuelle composent un ensemble homogène.
Mais ce dont Citroën est le plus fier, c’est du poste de conduite et du double écran couleur (simple en version de base). Contrairement aux dires de ses concepteurs, qui insistent un peu lourdement sur l’intuitivité, l’accès aux fonctions et aux applications n’est pas toujours évident. Affaire de génération sans doute… Quid de l’affichage tête haute, curieusement absent alors qu’il est présent chez Peugeot ?
Sur l’essentiel, le C4 Picasso est un beau bébé. Efficace sur la route, fonctionnel avec ses sièges de rang 2, inclinables, escamotables et coulissant individuellement, agrémenté de nombreux rangements (16 au total), il progresse également en qualité.
Le C4 Picasso a du talent. Mais il le fait payer au prix parfois fort. Notamment quand on met le nez dans la copieuse liste des packs des options.
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