Les ventes de montres et de bracelets connectés ont doublé en 2015 en France, mais « seulement » 800 000 unités ont été vendues, contre le million attendu par les professionnels.
Une étude réalisée à l'université de Pittsburgh et publiée le 20 septembre dans le « JAMA » conteste l'effet bénéfique des traqueurs d'activité dans la perte de poids. Sur 470 volontaires âgés de 18 à 35 ans en surpoids ou obèses, à qui on a demandé de suivre un régime hypocalorique et de pratiquer une activité physique et qui ont été suivis pendant deux ans, ceux qui ne portaient pas de bracelet connecté ont en moyenne perdu près de 6 kg, contre 4 kg pour ceux qui en étaient dotés. Les résultats ont surpris les chercheurs et incité des fabricants de l'accessoire à les contester. Fitbit, le premier vendeur de bracelets connectés au monde, a décidé de rendre publiques les données de ses clients, soit plus de 33 millions d'heures d'activités physiques et 164 études. À suivre.
Quoi qu'il en soit, le bracelet connecté continue d'investir notre quotidien. Dans le sport encore, puisque les joueurs de tennis disposent enfin d'un appareil, un boîtier que l'on place dans un bracelet en velcro, qui permet de prendre le pouls du jeu (l'autonomie est de 6 à 8 heures). Mis au point par le fabricant de raquettes Babolat et la société PIQ, spécialisée dans les capteurs multisports, et lié à une application dédiée, le bracelet analyse les coups et fournit des statistiques (179 €).
Les enfants aussi !
Les plus jeunes ne sont pas épargnés, puisque Garmin étoffe sa gamme d'un Vivofit Jr, destiné à encourager les 4-10 ans à rester actifs tout au long de la journée. Étanche jusqu'à 50 mètres, le bracelet indique la date et l'heure, calcule le nombre de pas, analyse la qualité du sommeil, tandis que les parents programment une série de tâches de la vie quotidienne (se laver les dents, faire son lit, mettre la table, faire ses devoirs…), que les enfants valident (99 €).
La société Bluelinea offre de son côté aux personnes âgées accueillies dans les structures de répit la Croix-Rouge française et à leurs aidants de tester son bracelet GPS BlueGard, qui est relié à une plateforme d'écoute et de recherche opérationnelle 24h/24 et 7j/7.
Un bracelet connecté capable de mesurer le taux d'hydratation ? LVL, développé par BSX Athletics, donnera, en fonction des taux de sueur, des conseils sur la quantité d'eau à boire lors d'une activité physique, avant de dormir ou même au travail. Il renseignera aussi l'utilisateur sur sa fréquence cardiaque, le nombre de pas effectués et de calories brûlées, voire son humeur. L'objectif de financement participatif sur Kickstarter a été dépassé et les premières livraisons sont prévues pour juin (autour de 100 €).
Woolf, le bracelet connecté pour éviter les radars, verra-t-il le jour ? Proposé également sur Kickstarter, le bracelet agit par une vibration au poignet, celle-ci devenant de plus en plus intense à l'approche d'une zone de contrôle. Verdict en avril.
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