Avec « Live by night », Ben Afleck, qui avait fait ses débuts de réalisateur en 2007 avec un roman de Dennis Lehane, « Gone Baby Gone », adapte à nouveau un livre de l'écrivain bostonien, pour le plus grand bonheur des amateurs de films de gangsters. Car le romancier comme l'acteur-cinéaste s'y entendent pour faire revivre l'époque de la Prohibition. Avec ses figures classiques – flics, mafieux, femmes fatales ou victimes, fusillades et courses-poursuites – mais sans négliger la profondeur des personnages et l'ambiguité psychologique, ce qui éloigne des clichés hollywoodiens.
L'histoire commence dans les brumes de Boston, la ville chérie des deux hommes, et va se poursuivre sous le soleil de la Floride. Fils de flic, le héros, qu'incarne lui-même Ben Afleck, revient de la guerre avec la volonté de vivre selon ses propres règles. Cela le conduit du côté des criminels, même s'il n'abandonne pas toute valeur morale, loin de là. Les nombreuses péripéties tournent autour de deux pères policiers (Brendan Gleeson et l'excellent Chris Cooper) et surtout de trois femmes bien différentes (Sienna Miller, Zoe Saldana et Elle Fanning). La mise en scène et le jeu de Ben Affleck manquent parfois un peu de ressorts, mais le plaisir cinématographique, teinté de nostalgie pour l'âge d'or d'Hollywood, est là.
Et aussi
Et revoici « le Sac de billes », nouvelle adaptation, après celle de Jacques Doillon, du livre autobiographique de Joseph Joffo, sur deux frères juifs en fuite dans la France occupée ; avec Patrick Bruel et Elsa Zylberstein dans le rôle des parents et Christian Duguay à la réalisation. Retour au passé avec « Fleur de tonnerre », d'après le livre de Jean Teulé, dans lequel Deborah François incarne une célèbre empoisonneuse du début du XIXe siècle.
La réalité contemporaine est dans « Corniche Kennedy », adapté par Dominique bonne famille rencontre les jeunes des quartiers populaires qui défient la mort en plongeant dans la Méditerranée. Côté comédie, « Il a déjà tes yeux », de Lucien Jean-Baptiste, sur un couple de Noirs (le réalisateur et Aissa Maiga) qui se voit attribuer pour adoption un bébé blanc.
On retrouve aussi avec intérêt le Danois Thomas Vinterberg, avec « la Communauté », regard sans concession sur une communauté qui se forme dans les années 1970.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série