* On a pu voir en janvier, à la Galerie Jacques Lacoste, qui conserve ses archives, un maître des arts décoratifs, Jean Royère (1902-1981), figure majeure du courant moderniste d’après-guerre. Avec ses meubles emblématiques, les fauteuils boule ou ours, les appliques Liane, Hirondelle…, inspirés du règne animal et végétal, avec des couleurs acidulées et des motifs récurrents, croisillons, sphères et dents grecques (« Jean Royère, ligne, forme, couleur », jacqueslacoste.com).
* Abstraction américaine à la galerie Jeanne Bucher Jaeger avec Mark Tobey (1890-1976). Après son adhésion au bahaïsme d’origine perse, un courant monothéiste qui défend l'unité spirituelle de l'humanité, le peintre américain, installé à Seattle et éloigné de la célèbre école new-yorkaise des expressionnistes abstraits, poursuit avec succès un chemin solitaire. Grand voyageur en Europe et Asie, il s’imprègne des différentes cultures, s’initie à la méditation et à la calligraphie, dont il garde dans ses petits formats l'aspect graphique, sans négliger le dripping (« Tobey or not to be ? », jeannebucherjaeger.com, jusqu’au 12 février).
* Le dripping a été inventé par Jackson Pollock, dont le frère Charles (1902-1988) est exposé à la galerie ETC. Ses recherches portent au cours des années 1960 sur la couleur, avec des empilements méditatifs et géométriques de tonalités sourdes et vibrantes (« Charles Pollock. Color Field, 1967-1970 », galerie-etc.com, jusqu’au 28 février).
* Abstraction chinoise à la galerie Vazieux. Celle des peintres Chuang Che, Rao Fu, entre autres, qui quittent la Chine de Mao Zedong pour Taiwan à la fin des années 1940 et découvrent l’art abstrait de New York et de Paris. Ils signent des œuvres pleines d'énergie et de spiritualité, avec de grandes encres sur papier, le respect de la tradition donnant lieu aussi à des expérimentations à l’huile et au sable (« Les pionniers de l’abstraction », vazieux.com jusqu’au 27 février).
* La galerie de Renos Xippas, spécialisée dans la photographie, les artistes sud-américains et l’abstraction des années 1980 fête ses 30 ans. Sous l’égide de Takis, le premier exposé, 13 artistes, dont Philippe Ramette, la photographe Vick Muniz, qui reconstitue à partir de matériaux insolites des œuvres de l’histoire de l’art, Céleste Boursier-Mougenot, Valérie Jouve… (« 30 ans déjà ! #1 », xippas.com jusqu’au 15 mars).
* Photo Days, ce sont 40 galeries et autre lieux à Paris, où l’on retrouve la photo dans sa diversité historique et contemporaine, française et internationale, documentaire et plastique, en passant par la mode, le nu et le paysage. Et, pour la première fois, l’agence de photo Roger-Viollet, créée en 1938 et riche de ses 6 millions de documents ouvre ses portes après la reprise de son fonds par la Ville de Paris en 2019 (photodays.paris/La-Carte et www.roger-viollet.fr, jusqu’au 7 février).
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