ELLE N’A même pas 30 ans (29 en février), a conquis un large public en tant que comédienne (« Je vais bien, ne t’en fais pas », qui lui vaut le césar du meilleur espoir féminin, « le Concert », « Dangerous Basterds », entre autres) et a toujours écrit et voulu être réalisatrice. C’est chose faite avec « les Adoptés ». L’histoire de deux sœurs qui ne peuvent vivre l’une sans l’autre, jusqu’à ce que l’une rencontre l’amour. Vous avez dit banal ? C’est dans la caractérisation des personnages et dans une foule de notations souvent décalées que le scénario (auquel ont travaillé également Morgan Perez et Chris Deslandes) fait la différence.
Les deux sœurs (Marie Denarnaud et Mélanie Laurent), dont l’une a été adoptée à l’âge de 10 ans, et leur mère (Clémentine Célarié) portent des blessures que leur trio (plus un enfant) permet de supporter. L’amoureux (Denis Ménochet) semble plus fort, mais ce n’est qu’une apparence. Et quand le drame survient, il faudra une nouvelle forme d’adoption pour l’affronter.
Mélanie Laurent, qui regorge d’idées visuelles, n’évite pas, par moments, un certain maniérisme. Péché de jeunesse. Qui ne gâche en rien le plaisir que l’on prend à l’enchaînement rythmé des plans et des scènes, jamais lourdement explicatives, qui alternent ou mêlent légèreté et gravité. Elle voulait le sourire dans l’émotion, ou l’émotion dans le sourire. C’est ce qui ressort de ce premier film personnel sans être autobiographique.
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