Depuis sa création dans les années Mitterrand, le festival Banlieues Bleues (du 3 au 31 mars, Seine-Saint-Denis) a toujours été fidèle à son ADN : éclectisme et diversité musicale. L'édition 2017 échappe moins que jamais à cette sacro-sainte règle. Elle propose certes quelques noms déjà connus et reconnus : le batteur nigérian Tony Allen qui rendra hommage à Art Blakey (en ouverture à Saint-Ouen), le 4tet du contrebassiste new-yorkais avant-gardiste William Parker, le guitariste Noël Akchoté, pour son projet autour des Kansas City Sessions de Lester Young, ou encore le pianiste cubain Harold Lopez-Nussa. Mais la programmation se veut d'une grande ouverture : vers les free sons, le rap, les manieurs de verbe, les agitateurs et autres apprentis sorciers musicaux. Une façon d'aiguiser la curiosité des publics (www.banlieuesbleues.org).
Démarche différente pour des manifestations en régions. Ainsi, le Festival Tendance Jazz (du 8 au 10 mars, Amiens, Maison de la culture), pour sa 2e édition, mise en priorité sur des artistes labellisés Label Bleu, la maison de disques locale. Au programme, le groupe Supersonic du saxophoniste-alto Thomas de Pourquery, le jazz mâtiné de flamenco du guitariste Louis Winsberg, aux commandes de Jaleo, le trio germano-dano-français Das Kapital, à l'instrumentation originale (guitare/saxes/batterie), ou encore le tromboniste Daniel Zimmerman. Cerise sur le gâteau, l'un des meilleurs saxophonistes-ténors actuel et grand styliste, le toujours impressionnant Joe Lovano (en clôture).
Nouvelle génération
Pour sa 8e édition, Jazz à L'Étage (du 10 mars au 2 avril, Rennes et Saint-Malo) mise pour sa part sur une nouvelle génération de jazzmen, avec en tête d'affiche le jeune Arménien Tigran Hamasyan, 28 ans, prodige du piano et compositeur. Parmi les autres artistes invités, le trompettiste/bugliste Stéphane Belmondo en trio, pour sa belle et émouvante évocation de Chet Baker, un hommage à Thelonious Monk, pour le 100e anniversaire de sa naissance, avec Alain Jean-Marie et le trio du « monkologue » Laurent De Wilde, et le jazz puissant, rythmé et funky du bassiste Kyle Eastwood. La chanteuse de blues Natalia M. King sera la voix féminine du festival, qui fera aussi découvrir de nouveaux talents, comme le violoncelliste turc Anil Eraslan (en solo) et le saxophoniste-alto Ludovic Ernault (www.jazzaletage.com).
Quant aux amateurs de blues, ils se donnent rendez-vous à Blues autour du zinc (du 17 au 25 mars, Beauvais), qui va accueillir, pour sa 22e édition, une cinquantaine de formations et de musiciens, parmi lesquels le groupe français de hard-rock et heavy metal Trust, le bluesman anglais Samuel Peter, le tandem féminin Bobby & Sue, et la chanteuse canadienne Sate, qui est à la fois blues, rock et punk (www.zincblues.com).
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