Dans le monde très (trop ?) encombré des chanteuses de jazz, l'Australienne Sarah McKenzie avait fait sensation voici deux ans avec son premier album, « We Could Be Lovers ». À 28 ans, la jeune et charmante vocaliste, qui est aussi pianiste et compositrice, installée à Paris depuis un an après avoir été diplômée du célèbre Berklee College of Music de Boston, revient avec « Paris In The Rain » (Impulse/Universal).
Produit par Brian Bacchus, qui a travaillé notamment avec Norah Jones, Gregory Porter et Lizz Wright, l'album rend un hommage appuyé à la ville lumière, pour laquelle elle voulait écrire un morceau qui en « capture toute la beauté, la magie et l'esprit ». Cependant, la capitale n'est pas la seule évoquée. Il y a aussi Rome, avec la reprise de « When in Rome », Londres, avec le standard « Tea For Two », ou le Portugal, avec une composition d'Antonio Carlos Jobim, « Triste ». Sans oublier, outre le titre qui donne son nom à l'album, quatre compositions originales, dont le très bluesy « One Jealous Moon » et « Onwards and Upwards », clin d'œil à Nat King Cole. De la belle ouvrage musicale et vocale ! Sarah McKenzie sera en tournée en France au mois de mars, avec un rendez-vous le 27 à Paris, au Café de la Danse.
Au piano
Dr. John, de son vrai nom Malcolm John « Mac » Rebennack, est l'une des figures les plus emblématiques et iconiques de La Nouvelle-Orléans, où il est né il y a 76 ans. Également surnommé « The Night Ripper », il a contribué, dès son entrée en scène à la fin des années 1950, à l'élaboration d'un style personnel, incarnant toutes les sensibilités, les racines et les traditions musicales si riches et variées de la Cité du Croissant. Intronisé au Rock and Roll Hall of Fame (le Panthéon du rock) en 2011, il est, avec « The Musical Mojo of Dr John : A Celebration of Mc & His Music » (double CD Concord/Universal), l'objet d'un hommage. De la part des plus grands artistes de New Orleans mais pas seulement, puisque Bruce Springsteen, notamment, était venu se joindre à la fête. Outre The Boss, figurent les frères Neville (Aaron, Charles et Cyril), Irma Thomas, Mavis Staples, Big Chief Monk Boudreaux ou encore le regretté Allen Toussaint (1938-2015), qui fut une autre des figures essentielles de la N.-O. Une musique typique, décoiffante par ses rythmes et son énergie, magnifiée par un de ses principaux artisans-créateurs. Un must du genre !
Pianiste autodidacte, Adrien Chicot fait partie de la jeune scène du jazz français. Révélé par les frères Belmondo, il s'est très rapidement imposé en accompagnant des jazzmen hexagonaux de sa génération comme Géraldine Laurent et Samy Thiébault (saxes) ou Julien Alour (trompette). Influencé par des aînés prestigieux comme Herbie Hancock, McCoy Tyner, Bud Powell et Duke Ellington, il vient de graver « Playing in the Dark » (Gaya Music Production). Un CD enregistré en trio (Sylvain Romano, contrebasse, Jean-Pierre Arnaud, batterie), incluant des compositions personnelles (huit) pertinentes et une très belle reprise d'un standard de Billy Strayhorn, « Lush Life ». À écouter le 16 mars à Paris, au Duc des Lombards.
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