Il faut relever le numéro IMEI (International Mobile Equipment Identity), qui figure en général sur l’emballage ou au dos de la batterie ou qui apparaît tout simplement sur l’écran lorsqu'on compose *#06#, afin de le garder en sécurité. En cas de vol, on le communique à l’opérateur, qui localisera la position approximative de votre téléphone (en fonction de la dernière antenne utilisée) et bloquera la carte SIM (une nouvelle carte vous sera envoyée afin que vous puissiez profiter à nouveau de votre forfait). Le numéro IMEI sera aussi nécessaire pour déposer plainte. Le procès-verbal reçu en retour et envoyé à votre opérateur lui permettra d’inclure votre smartphone dans la liste des portables volés. Attention, dans ce cas, si vous le retrouvez, vous n’aurez plus la possibilité de le réactiver !
Même si cela n’est pas imparable, le choix d’un mot de passe complexe, d’un schéma de verrouillage compliqué ou du lecteur d’empreinte ralentiront un éventuel voleur, de la même façon que sauvegarder régulièrement ses données (contacts, photos, vidéos, musique…) sur un support externe vous empêcheront d’être totalement démunis.
Une autre précaution à prendre avant que le drame ne survienne, est d'utiliser un service de gestion à distance. Il suffit, si votre marque préférée est Apple, d’activer dans « Paramètres » la fonction « Localiser mon iPhone », ou, si vous êtes un fan d’Android, la fonction « Android Device Manager ». En cas de perte ou de vol de votre appareil et si celui-ci est allumé, vous n'aurez qu’à utiliser, à partir d'un autre téléphone, l’application ad hoc pour le faire sonner, le verrouiller ou l’effacer à distance.
Un antivol connecté
Relevons aussi l’invention d’un jeune ingénieur lyonnais, un porte-clés connecté, relié au téléphone par Bluetooth via une application baptisée Rawkin : dès qu’une personne emporte le téléphone au-delà d’une dizaine de mètres, le porte-clés donne l’alerte : le smartphone se verrouille et déclenche une alarme aussi puissante qu'impressionnante, puisqu'elle ressemble à un cri humain, qu’il est impossible de diminuer ni d’arrêter… à moins que le propriétaire n'entre son code Pin. Réservé pour l’instant aux propriétaires de smartphones Android de niveau 7 (Nougat) minimum et qui supportent la technologie Bluetooth Low Energy, cet antivol pour le moins dissuasif est disponible au prix de lancement de 15 € sur le site de la marque.
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