Destinées à satisfaire autant les particuliers que les étudiants et les professionnels, les deux tablettes sont des hybrides multiservices, conçues autant pour s'organiser que pour travailler et s'amuser ; le choix dépend de l’usage que l’on en fait.
Les deux tablettes ont beaucoup de points communs : clavier détachable ; écrans quasi identiques, 10 pouces (1800 x 1200 p) pour l’iPad (470 g) et 9,7 pouces (2048 x 1536 p), soit 24,6 cm, pour la Surface Go (522 g) ; puissance équivalente ; et, pour la photo et la vidéo, capteurs HD en frontal et au dos.
Mais elles utilisent des systèmes d’exploitation et des applications différentes. Alors que l’iPad s’appuie sur iOS, un logiciel destiné aux tablettes, la Surface Go fait appel à Windows, qui accepte d'une part les applications tactiles et permet d'autre part de contrôler des logiciels PC à la souris. Même si les applications du Windows Store sont loin d’atteindre les 2 millions d’applis de l’iPad, elles sont bien suffisantes (Spotify, Netflix, VLC, Facebook, etc.) pour de bons moments de loisir.
De leur côté, les amateurs de graphisme ou de vidéo ont la possibilité avec la Surface de terminer une ébauche de projet réalisée avec une application sur un ordinateur. Étant donné que, d’une manière générale, les logiciels spécialisés sont rarement déclinés sur iPad, la Surface, qui peut être raccordée à un grand écran, devient un outil de travail satisfaisant… si on ne lui en demande pas trop, car elle peine à faire tourner avec fluidité les logiciels professionnels les plus gourmands.
Pour les recherches sur Internet, la rédaction de documents ou pour gérer des e-mails, les deux tablettes remplissent bien leur office, avec une petite préférence pour l’iPad, aux menus plus clairs et plus fluides. Elles sont vendues chacune avec un stylet qui sert non seulement à dessiner – très correctement, en particulier l'Apple Pencil –, mais aussi à remplir les pages d’annotations et de schémas.
Taille et mémoire
Le travail courant comme le divertissement pâtissent dans les deux cas de la petite taille des tablettes, qui rend leur usage au long cours inconfortable. Dans une moindre mesure quand même pour la Surface, qui dispose d’une souris et dont on peut choisir l’inclinaison de l’écran.
Un autre obstacle à leur utilisation en continu concerne moins l’autonomie des appareils (plus de 9 heures pour l’iPad et près de 7 heures pour la Surface) que leur mémoire. Elle est limitée à 128 Go de stockage pour la meilleure version de la tablette d’Apple, tandis que l’espace de la Surface peut être étendu grâce à une carte mémoire externe.
Reste le coût. Les prix d’appel sont alléchants, 359 € pour l’iPad (32 Go) et 449 € pour la Surface (64 Go). Mais ils s’élèvent à 450 et 599 €, respectivement, pour 128 Go. S’y ajoutent le prix de l’Apple Pencil, 99 €, et du clavier en option chez Microsoft, de 99 à 129 € selon le modèle…
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