Dix expositions à voir pendant les fêtes

* À Roubaix, « Alexej von Jawlensky, La promesse du visage ». Le peintre russe (1864-1941), ami de Kandinsky, entre expressionnisme et fauvisme, figuration et abstraction, avec ses représentations stylisées de visages, proches de l’icône, dont émerge un sentiment religieux (jusqu’au 6 février, www.roubaix-lapiscine.com).

* Au Louvre Lens, « le Louvre de Pablo Picasso ». Celui qu’il a fréquenté dès son arrivée à Paris et dont les œuvres l’ont beaucoup inspiré, mais dont les conservateurs ont souvent été réservés à son égard (jusqu’au 31 janvier, louvrelens.fr).

* À Nancy, « les Adam, la sculpture en héritage ». Lorrains, ils sont sur trois générations la plus grande famille de sculpteurs français du XVIII^e siècle et, dans toute l’Europe, au service de Louis XV, Louis XVI, Frédéric II de Prusse, Catherine II de Russie et du pape (jusqu’au 9 janvier, musee-des-beaux-arts.nancy.fr).

* À Grenoble, « les Couleurs de la lumière de Bonnard (1867-1947) ». 75 peintures et une quarantaine de dessins, affiches et photos pour revisiter son œuvre à travers la lumière, les couleurs et leurs nuances (jusqu’au 30 janvier, museedegrenoble.fr).

* À Montpellier, une délicieuse obscurité, celle de Théodule Ribot (1823-1891), qui, inspiré par les clairs-obscurs de Rembrandt et de Ribera, choisit la réalité sociale de son temps et les gens simples (jusqu’au 10 janvier, augustins.org).

* À Paris, au musée Picasso, « Picasso à l’image ». Un parcours avec des films, des enregistrements, des photos. Une connexion entre sa vie et ses œuvres (jusqu'au 12 février, museepicassoparis.fr). Au musée de l’Orangerie, jusqu'au 10 janvier, « Chaïm Soutine/Willem de Kooning, la peinture incarnée » : de Kooning, d’origine néerlandaise, influencé aux États-Unis par la peinture gestuelle, et les empâtements de Soutine dans sa recherche d’un expressionnisme singulier. À l'Orangerie également, jusqu’au 14 février, « David Hockney, A Year in Normandy », des effets de lumière et des saisons qu’il peints sur iPad puis imprimés dans une fresque de 90 m (musee-orangerie.fr). À rapprocher des « Cerisiers en Fleurs » de Damien Hirst à la Fondation Cartier, qui revient à la peinture entre impressionnisme et spontanéité du geste pictural (jusqu’au 2 janvier, fondationcartier.com).

* À Versailles, « Les Animaux du Roi », ces milliers d’animaux qui peuplaient le château et le domaine sous l'Ancien Régime, peints par les meilleurs artistes, tissés à la Manufacture des Gobelins, sculptés dans les jardins et naturalisés à l’Académie des Sciences et au Jardin du roi (jusqu’au 13 février, avec un très bon audioguide enfant, chateauversailles.fr).