Il n’est jamais trop tard pour bien faire. L’arrivée en Europe de la DS9, troisième étage de la fusée DS, puis à la fin de l’année de la DS4, va permettre à la jeune marque nationale d’enrichir son portefeuille de produits, jusque-là limité aux SUV, DS3 et DS7 Crossback.
Dépositaire du luxe à la française, DS prend donc progressivement ses distances avec Citroën, qui prépare activement le lancement de sa C5X.
Soyons lucides, la tâche assignée à cette DS9, moulée dans sa longue robe de gala (4,94 m), s’annonce ardue. Il y a quelque chose de proustien dans cette recherche du temps perdu, qui sanctionne l’abandon du très haut de gamme par l’ensemble des constructeurs français. À l’inverse de Renault, reconverti en militant de la cause écologique avec sa technologie E-Tech, DS a décidé de revenir aux sources du haut de gamme traditionnel par le biais de la berline. Un pari aux retombées commerciales incertaines, vu le contexte actuel peu favorable à ce type de véhicules.
La DS9 dispose bien sûr de quelques atouts. Une finition irréprochable, avec un souci du détail poussé à son paroxysme, l’emploi de matériaux nobles, un confort typiquement… Citroën, un espace à l’arrière digne d’une voiture de maître, conséquence d’un empattement généreux (2,90 m), ainsi que des motorisations empruntées à la DS7 E Tense Crossback et à la Peugeot 508 PSE.
Parmi ces motorisations, une déclinaison hybride rechargeable de 360 ch (autonomie hélas limitée à 48 km en électrique), associée à une transmission intégrale elle-même couplée à une suspension pilotée Active Scan capable de déchiffrer la route. À l’étage inférieur figure une 225 ch E-Tense (180 ch + 110 ch, batterie 11,9 kWh), accompagnée en fin d’année par une 250 ch également hybride rechargeable.
Côté équipements, la DS9 possède à peu près tout ce qu’il faut là où il faut, sauf la vision tête haute. Un simple oubli ? Pour ce qui touche à l’agrément de conduite, au bien-être à bord et aux prix, la DS9 se montre à son avantage. Ce n’est déjà pas si mal pour une débutante.
Les prix
– Pure Tech 225 ch, boîte auto 8 : 47 700 et 51 700 €.
– E-Tense 225 ch, boîte auto 8 : 55 000 et 57 900 €.
– E-Tense 360 ch, 4X4, boîte auto 8 : 66 500 et 69 400 €.
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