Pour son 4e film de réalisateur après trois adaptations de Pagnol, Daniel Auteuil part de « l'Envers du décor », pièce à succès de Florian Zeller qu'il a jouée sur scène. « Amoureux de ma femme » est une comédie douce-amère dans laquelle il est un sexagénaire bien marié, son épouse étant incarnée par Sandrine Kiberlain, tenté par le démon de midi lorsque son meilleur ami (Gérard Depardieu) lui présente sa nouvelle jeune compagne (Adriana Ugarte).
« Comme des garçons », de Julien Hallard est une comédie qui raconte la naissance du football féminin, à la fin des années 1960, quand un journaliste sportif de Reims a monté à grand mal une équipe. Max Boublil est le coach de cette équipe de cinéma, menée par Vanessa Guide.
Côté drame, « Transit », de l'Allemand Christian Petzold, sur les réfugiés. Transposant le roman éponyme d'Anna Seghers publié en 1944, le cinéaste nous emmène à Marseille où des réfugiés allemands tentent de fuir pour l'Amérique. La ville est celle d'aujourd'hui mais le pouvoir fasciste et les rafles évoquent une autre époque. Le héros (Franz Rogowski) usurpe l'identité d'un écrivain qui s'est suicidé et tombe amoureux d'une jeune femme à la recherche de son mari (Paula Beer).
Dans « Foxtrot », de l'Israélien Samuel Maoz (« Lebanon »), ours d'argent à la Mostra de Venise, un couple apprend la mort d'un fils soldat. C'est le début d'une allégorie en trois parties sur la société israélienne d'aujourd'hui (dans le fox-trot, explique le réalisateur, les danseurs reviennent toujours à leur point de départ, comme dans un cercle fermé qui se répète à l'infini...).
Dans « la Route sauvage », d'Andrew Haigh, adaptation d'un roman de Willy Vautlin (« Cheyenne en automne ») qui se situe dans l'Ouest américain, un adolescent (Charlie Plummer) en mal de famille s'enfuit avec un cheval de course promis à l'abattoir.
L'anglaise Gemma Aterton (« Tamara Drewe », « Gemma Bovery ») est par antiphrase « Une femme heureuse » dans le film de Dominic Savage, soit une femme au foyer qui tente d'échapper à sa vie monotone (titre anglais « The Escape »).
Pour les ados, le retour des « Avengers ». Pour les curieux ou nostalgiques, « Mai 68, la belle ouvrage », documentaire inédit au cinéma de Jean-Luc Magneron tourné alors au cœur des événements et dénonçant les brutalités policières, témoignages à l'appui (dont un externe de l'hôpital Broussais et un interne d'un hôpital psychiatrique).
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série