Auto
Dans la patrie d’origine d’André Citroën, et plus particulièrement à Amsterdam, où il a effectué ses premiers tours de roues officiels, le Cactus, en tenue jaune fluo, a fait sensation au milieu des forêts de vélos.
Créativité, audace technologique, originalité du style, il porte en lui les gènes de Citroën. Le facétieux Monsieur André aurait assurément aimé cette boule de muscles enrobée d’air-bumps, ces généreuses protections thermoplastiques polyuréthane et ce toit panoramique qui isole de la chaleur.
Cactus préfigure ce que seront les Citroën de demain : décalées, fraîches et pétillantes. Jean-Pierre Ploué, le patron du design de PSA, confirme d’ailleurs que la future C3 sera tout aussi affriolante. Sera-t-elle soumise au même régime minceur au niveau des équipements ? Dans sa quête du juste prix et de la chasse aux kilos superflus (200 kilos ont été gagnés par rapport à une C4), le Cactus y va un peu fort.
Si les sangles qui servent à ouvrir la boîte à gants et les portières constituent une invite originale au voyage et si la désormais incontournable tablette tactile, éventuellement assortie d’une caméra de recul, en appellent à la modernité, l’absence d’une banquette arrière fractionnable, d’un compte-tours, de ceintures réglables en hauteur et d’une poignée de maintien côté passager font désordre.
Le Cactus souffle le chaud et le froid. Alternative à la berline compacte, il plaira. Aux bobos, aux seniors actifs qui veulent rester dans le coup et aux jeunes couples. Cela dit, derrière le vernis d’un style épatant, certaines lacunes risquent de calmer l’enthousiasme des populations.
Sous le fallacieux prétexte de tirer les prix, qui ne sont pas si légers que cela quand on exige le beurre et l’argent du beurre, Citroën s’expose aux critiques. Lever le pied, d’accord. Mais se passer de ce qui fait le sel d’une voiture bien équipée, non. Une remise à niveau s’impose donc.
Heureusement pas pour tout ce qui touche au confort de suspension, aux motorisations et à l’agrément de conduite en général. À cet égard, le bloc trois cylindres essence 110 ch ne manque pas de peps. Dommage qu’il ne soit pas associé à une boîte auto. Pas celle pilotée, encore perfectible, adjointe au HDI 92 ch. Mais une vraie. Cactus a du talent, c’est incontestable. Mais le talent ne fait pas tout.
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