Citadine évidemment, routière assurément, monospace pourquoi pas ? La Jazz sait tout faire. Dans la bonne humeur. Demandez-lui la lune, elle est capable de la décrocher ! Dans sa nouvelle tenue, sous laquelle se cache une plateforme inédite, elle s’apprête encore à faire chavirer les cœurs. Pour convaincre de sa bonne foi et de son enthousiasme communicatif, elle ne néglige aucun détail.
Grâce à ses cotes revues à la hausse (longueur + 95 mm, empattement + 30 mm), elle fait à la fois office de citadine et de familiale compacte. À l’arrière, les occupants en prennent à leur aise. Les 115 mm supplémentaires qui leur sont alloués, ajoutés aux 30 mm de largeur aux épaules à l’avant, presque autant à l’arrière, confinent au luxe.
Fidèle à sa légende, la Jazz reprend le thème des sièges « magiques ». À partir d’une banquette fractionnable (60/40), quatre modes sont proposés : « utilitaire » (plancher plat mesuré à 1,505 m), « hauteur » (verrouillage vertical de l’assise), « longueur » (banquette et siège passager repliés à l’horizontale, soit longueur de chargement portée à 2,48 m) et « détente » (dossier de siège passager avant basculé vers l’arrière afin de créer une zone plane, de 1,58 m). Le seuil de chargement bas (605 mm) valide l’aspect pratique. Même si certains plastiques durs subsistent par-ci par-là, le bond en qualité est perceptible.
Au chapitre équipements, la Jazz offre l’écran tactile 7 pouces, le système d’info divertissement, la radio, la navigation et la caméra de recul (de série sur finitions Exclusive et Exclusive Nav), ainsi que le système Honda Connect, permettant de dupliquer le contenu des smartphones fonctionnant sous Androïd.
Au niveau sécurité, elle ne ménage pas sa peine. Système actif de freinage autonome en ville opérationnel jusqu’à 32 km/h, reconnaissance des panneaux de signalisation, limiteur de vitesse, alerte de franchissement de ligne, passage automatique de feux de route en feux de croisement, garnissent la corbeille de mariage. À cette dotation, Honda ajoute quatre packs Sport, Design, Convenience, Illumination et Cargo.
Le tonique « petit » 1,3 l essence associé à la direction assistée à crémaillère fait merveille en toutes circonstances. Son manque de discrétion casse un peu l’ambiance. Mais la mise en veille de l’hybride est à notre sens plus dommageable encore. Dans le contexte environnemental actuel, quelle drôle d’idée !
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